SOMMAIRE

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ARCHIVES 2007 FIL INFO ALGERIE


 
Mardi 9 janvier 2007 : Le procès de la Khalifa Bank s'est ouvert lundi 8 janvier 2007 à Blida ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Alger en l'absence de son fondateur, l'homme d'affaires algérien Rafik Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003. Il est inculpé, avec ses 103 co-accusés de faillite frauduleuse, vol qualifié, association de malfaiteurs, faux et usage de faux. La fin du groupe Khalifa, auquel appartenait la banque, est à l'origine du plus grand scandale financier qu'ait connu l'Algérie. Plus de 300 témoins seront entendus lors du procès prévu pour durer plusieurs semaines et dont le premier volet porte sur un "trou" de 3,2 milliards de dinars (environ 320 millions d'euros). Ils risquent jusqu'à 10 ans de prison et de très lourdes amendes.

Mercredi 10 janvier 2007 : Dans son discours d'ouverture des travaux de la conférence régionale sur la contribution de l'énergie nucléaire à la paix et au développement durable en Afrique, consacrée notamment à la promotion de l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques, qui se tient mardi 9 et mercredi 10 janvier 2007 à Alger la capitale, et qui réunit les représentants de plus de 45 pays africains et des experts nationaux et internationaux, le président Abdelaziz Bouteflika s'est prononcé mardi 9 janvier 2007 pour la ratification "urgente" du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) signé en 1996, mais qui n'a pas encore pu entrer en vigueur, n'ayant pas obtenu les 44 ratifications. Seuls 34 pays l'ont effectivement ratifié à ce jour. L'Algérie l'a ratifié en juillet 2003.

Samedi 13 janvier 2007 : Seul candidat à sa propre succession, le président du Sénat, Abdelkader ben Salah, proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été réélu jeudi 11 janvier 2007, pour un deuxième mandat de 6 ans. En cas de vacance de la présidence de la République, c'est à lui que revient la responsabilité d'assumer la charge présidentielle pendant 45 jours, au terme desquels l'élection d'un nouveau chef d'Etat doit intervenir.

Mardi 23 janvier 2007 : Le président de l'Assemblée nationale française, Jean-Louis Debré, arrivé vendredi 19 janvier 2007 pour une visite officielle en Algérie, la première d'un président de cette institution depuis 1962, à la tête d'une importante délégation représentant les 4 groupes politiques de l'Assemblée nationale française, a achevé lundi 22 janvier 2007 sa tournée par une entrevue avec le président Abdelaziz Bouteflika. Les relations entre la France et l'Algérie étaient en froid depuis le 23 février 2005 date à laquelle la loi 2005-258 avait votée sur "le rôle positif de la colonisation". Jean-Louis Debré a présenté "des excuses officielles" indiquant que "la France et l'Algérie ne peuvent ni ne doivent oublier leur passer commun" appelant les 2 pays à "un indispensable travail de mémoire" et à "dépasser les vicissitudes de l'Histoire".

Mercredi 14 février 2007 : 4 attentats à la voiture piégée ont été perpétrés en Kabylie faisant 8 morts et 24 blessés. Ces attentats n'ont pas encore été revendiqués.

Samedi 17 février 2007 : Azouz Begag, ministre français délégué à la Promotion de l'Egalité des chances, se rendra en Algérie du 18 au 20 février 2007. Il s'entretiendra notamment avec Djamel Ould Abbas, ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, et Khalida Toumi, ministre de la Culture. A l'occasion de sa visite, Azouz Begag rencontrera des jeunes et des personnalités de la société civile avec lesquels il abordera la question de l'insertion des jeunes et de l'emploi. Il visitera également l'Ecole supérieure algérienne des Affaires, établissement d'enseignement supérieur franco-algérien lancé par les présidents français et algérien en mars 2003, qui forme à la fois des étudiants en formation initiale et des cadres d'entreprise en formation continue, afin de renforcer les ressources humaines d'encadrement du pays.

Mardi 6 mars 2007 : Les médias algériens ont annoncé lundi 5 mars 2007 la mort de 7 policiers dans une attaque, lancée par des islamistes présumés, qui s'est produite dimanche 4 mars 2007 dans la province de Tizi Ouzou, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger.

Mardi 13 mars 2007 : Le roi d'Espagne Juan Carlos 1er effectue à partir de mardi 13 mars 2007 une visite d'Etat de 3 jours, sa première depuis 1983, à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Les relations entre Alger et Madrid se sont détériorées en raison du soutien de l'Espagne au projet marocain d'autonomie du Sahara-Occidental. Les échanges commerciaux bilatéraux, l'immigration clandestine en Espagne et la lutte contre le terrorisme seront les principaux points abordés lors de cette visite.

Vendredi 16 mars 2007 : Le ministre délégué aux collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a indiqué dans un entretien publié jeudi 15 mars 2007 par le quotidien "Liberté" que l'état d'urgence en vigueur en Algérie depuis février 1992 ne sera pas levé et les manifestations publiques resteront interdites. Les autorités tolèrent des rassemblements uniquement en salle.

Jeudi 22 mars 2007 : Le procureur du tribunal criminel de Blida, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Alger, a requis mercredi 21 mars 2007 la réclusion criminelle à perpétuité contre le propriétaire du groupe Khalifa, Abdelmoumen Rafik Khalifa, jugé par contumace en Algérie pour fraude, et 9 autres accusés en fuite, dans le cadre du procès de la Khalifa Bank. Le procès de la Khalifa Bank s'était ouvert lundi 8 janvier 2007 à Blida en l'absence de son fondateur, l'homme d'affaires algérien Abdelmoumen Rafik Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003. Il est inculpé, avec ses 103 co-accusés de faillite frauduleuse, vol qualifié, association de malfaiteurs, faux et usage de faux. La fin du groupe Khalifa, auquel appartenait la banque, est à l'origine du plus grand scandale financier qu'ait connu l'Algérie. Plus de 300 témoins seront entendus lors du procès prévu pour durer plusieurs semaines et dont le premier volet porte sur un "trou" de 3,2 milliards de dinars (environ 320 millions d'euros). La police britannique avait annoncé dimanche 4 mars 2007 l'arrestation d'Abdelmoumen Rafik Khalifa, interpellé mardi 27 février 2007 en Grande-Bretagne et en liberté provisoire sous caution. Il était convoqué devant la police britannique le 20 mars 2007. Alger, qui a signé en 2006 un accord d'extradition avec la Grande-Bretagne, veut obtenir l'extradition de l'homme d'affaires.

Lundi 26 mars 2007 : Le tribunal criminel de Boumerdès, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a condamné à mort samedi 24 mars 2007 3 islamistes accusés d"'appartenance à un groupe terroriste armé, vol à main armée et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens". Les 3 hommes avaient déjà été condamnés à mort, le 18 mars 2007, pour les mêmes chefs d'inculpation, dans une autre affaire.

Mercredi 28 mars 2007 : Le chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abdelamalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, jugé pour "atteinte à la sécurité de l'Etat" et "constitution de groupe terroriste", a été condamné mardi 27 mars 2007 à 20 ans de prison ferme par contumace par le tribunal criminel de Batna. Abdelamalek Droukdel avait déjà été condamné à mort le 21 mars 2007 par contumace par un tribunal criminel de Tizi Ouzou pour "constitution de groupe armé, destruction de biens publics à l'aide d'explosifs et tentatives de vol".

Jeudi 12 avril 2007 : 2 attentats à la voiture piégée ont été perpétrés mercredi 11 avril 2007 à Alger la capitale. L'un était dirigé contre les bureaux du premier ministre Abdelaziz Belkhadem ; l'autre contre un commissariat dans un quartier est de la capitale, faisant selon un bilan encore provisoire 27 morts et 162 blessés. Dans un appel téléphonique à la chaîne de télévision qatariote al-Jazeera, un interlocuteur se présentant comme un porte-parole du mouvement Al-Qaïda au Maghreb, a revendiqué les 2 attentats. Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a condamné ces attentats.

Vendredi 13 avril 2007 : Le ministre de l'Intérieur a indiqué jeudi 12 avril 2007 que le bilan des attentats perpétrés mercredi 11 avril 2007 à Alger ont fait 33 morts. 57 personnes parmi les 200 blessées sont encore hospitalisées.

Samedi 14 avril 2007 : Le président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois d'avril 2007, Sir Emyr Jones Parry du Royaume-Uni a condamné vendredi 13 avril 2007 "dans les termes les plus énergiques" les 2 attentats suicides perpétrés à Alger le 11 avril 2007, qui ont fait 27 morts et 162 blessés. Sir Emyr Jones Parry a déclaré : "Le Conseil souligne qu'il faut traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés et demande instamment à tous les Etats, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et à ses résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005), de coopérer activement avec les autorités algériennes".

Mercredi 18 avril 2007 : A l'appel de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), une dizaine de milliers de manifestants se sont réunis à Alger, dans le complexe olympique pour apporter leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika et au processus de réconciliation nationale et leur opposition au terrorisme. 2 attentats à la voiture piégée avaient été perpétrés mercredi 11 avril 2007 à Alger la capitale. L'un était dirigé contre les bureaux du premier ministre Abdelaziz Belkhadem ; l'autre un commissariat dans un quartier est de la capitale, faisant 27 morts et 162 blessés.

Jeudi 26 avril 2007 : Lors d'un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le vice-ministre pour l'Afrique des Relations extérieures du Venezuela, Reinaldo José Bolivar, qui s'est tenu mercredi 25 avril 2007 à Alger, dans le cadre de la première conférence des ambassadeurs et chargés d'affaires vénézuéliens accrédités en Afrique, l'Algérie et le Vénézuela ont souligné leur attachement au "parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination".

Vendredi 27 avril 2007 : Le numéro 2 de "l'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb islamique", ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Samir Saïoud, alias Samir Moussaab, a été abattu jeudi 26 avril 2007 dans le département de Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, selon une source sécuritaire.

Jeudi 17 mai 2007 : Un attentat à la bombe a été perpétré mercredi 16 mai 2007 à Constantine dans l'est du pays à la veille des élections législatives, boycottées par la branche d'Al Qaïda au Maghred Islamique" qui considère ce scrutin comme "une comédie qui ne diffère en rien des autres comédies que connaît l'Algérie", faisant 1 mort et 5 blessés. Le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni a parlé "d'un acte de sabotage contre le système démocratique algérien".

Vendredi 18 mai 2007 : 19 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes jeudi 17 mai 2007 pour des élections législatives. Le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni, a indiqué que le taux de participation a été très faible et s'élevait à 35,51 % contre 46,1 % en 2002. Les résultats devraient être rendus publics lundi 21 mai 2007. Selon les observateurs, des fraudes et des incidents ont entaché le scrutin.

Samedi 19 mai 2007 : Selon les chiffres officiels annoncés par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni, vendredi 18 mai 2007, l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN, nationaliste), arrive en tête des élections législatives qui se sont tenues jeudi 17 mai 2007 remportant 136 sièges, soit une perte de 38 sièges par rapport aux législatives de 2002.

Jeudi 24 mai 2007 : Selon l'édition du mardi 22 mai 2007 du quotidien "Le Jeune Indépendant", qui reprend le bilan sur le commerce extérieur du Centre national de l'informatique et des statistiques d'Algérie, les Etats-Unis restent le premier client de l'Algérie en avril 2007, avec un montant de 991 millions de dollars. L'Italie arrive en deuxième position avec 626 millions de dollars, suivi de l'Espagne avec 380 millions et la France (359 millions) devant les Pays-Bas, la Belgique et la Turquie, avec 188 millions de dollars, 162 millions de dollars et 158 millions de dollars respectivement. La France reste le premier fournisseur de l'Algérie avec 442 millions de dollars, suivie de l'Italie, de la Chine et de l'Argentine, avec 189 millions de dollars, 165 millions de dollars et 136 millions de dollars respectivement. En avril 2007, les exportations algériennes ont atteint 4,16 milliards de dollars, tandis que ses importations ont coûté 2,09 milliards de dollars. Les produits d'hydrocarbures ont continué à représenter l'essentiel des ventes de l'Algérie vers l'étranger pendant cette période, avec 98,08 % de la valeur globale de ses exportations.

Lundi 28 mai 2007 : Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a annoncé samedi 26 mai 2007 que l'Algérie et les Etats-Unis devraient signer le 9 juin 2007 un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil.

Lundi 4 juin 2007 : Le président hongrois Laszlo Solyom est arrivé samedi 2 juin 2007 à Alger pour sa première visite officielle en Algérie d'une durée de 3 jours, à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika, avec lequel il s'est entretenu dès son arrivée dans le but de "consolider les relations bilatérales entre l'Algérie et la Hongrie, particulièrement dans le domaine économique, dans le cadre du protocole de coopération en matière de concertation et de consultations politiques signé en 1996 à Budapest, en Hongrie. Le 22 mars 2004, un autre accord portant sur le règlement de la dette algérienne vis-à-vis de la Hongrie, estimée à 5,5 millions de dollars, avait été signé à Alger. Depuis l'Algérie a remboursé la totalité de sa dette à ce pays. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Hongrie ont représenté pour les 3 premiers trimestres de 2006, une valeur globale de 102 millions dollars, contre 74 millions dollars en 2005.

Lundi 11 juin 2007 : L'Algérie et les Etats-Unis ont signé, samedi 9 juin 2007, un accord de coopération bilatérale dans le domaine nucléaire qui consiste en des échanges d'expériences et d'expertises de développement dans le domaine de la recherche relatif à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.

Vendredi 22 juin 2007 : Le tribunal criminel de Boumerdès a condamné par contumace mercredi 20 juin 2007 à 20 ans de prison, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, chef de la branche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (ex-GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat), pour "adhésion à un groupe terroriste armé".

Lundi 25 juin 2007 : Selon des sources diplomatiques occidentales, l'ambassadeur du Mali en Algérie a échappé jeudi 21 juin 2007 à un attentat contre son convoi près de Tizi Ouzou. L'attaque n'a pas pu être confirmée officiellement. Selon la presse des islamistes armés, embusqués près de l'autoroute, auraient tiré sur le véhicule du diplomate sans l'atteindre.

Lundi 9 juillet 2007 : La conseillère du président américain George W. Bush pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, Frances Frago Townsend, est arrivée dimanche 8 juillet 2007 à Alger, la capitale pour discuter avec "les responsables algériens de la lutte antiterroriste" souhaitant "apprendre et de partager cette expérience, pour lutter contre les ennemis de la paix et de la sécurité" dans le monde.

Mercredi 11 juillet 2007 : Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, est arrivé mardi 10 juillet 2007 à Alger pour une visite de travail de quelques heures. Accompagné du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, Nicolas Sarkozy a été accueilli à l'aéroport d'Alger avec tous les honneurs par le président Abdelaziz Bouteflika. avec la volonté d'établir un "partenariat" politique et économique concret, notamment énergétique. Alors que les autorités algériennes demandent à la France de reconnaître les "crimes" commis durant les 132 ans de la colonisation, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il "qu'il n'était pas de la génération de la guerre d'Algérie" poursuivant : "Je viens ici ni pour blesser ni pour m'excuser".

Jeudi 12 juillet 2007 : Une caserne a été la cible d'un attentat au camion piégé mercredi 11 juillet 2007, à Lakhdaria, à environ 100 kilomètres à l'est d'Alger alors que s'ouvrait dans la capitale les 9e Jeux Africains sous haute sécurité. 10 personnes ont été tués et 35 autres blessées.

Mercredi 25 juillet 2007 : Après une opération de grande envergure de lutte antiterroriste lancée le 13 juillet 2007, une vingtaine d'hommes armés soupçonnés d'appartenir à Al Qaïda au Maghreb islamique ont été tués par l'armée en Kabilye, selon la presse algérienne.

Mardi 7 août 2007 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a débuté lundi 6 août 2007 une visite d'Etat de 2 jours dans ce pays afin de recevoir le soutien de l'Algérie quant à son programme nucléaire. Il sera également question de coopération bilatérale dans la production de gaz. Le commerce bilatéral annuel entre les 2 pays est assez faible, représentant seulement 7 millions de dollars.

Mercredi 8 août 2007 : Le président Abdelaziz Bouteflika, qui recevait mardi 7 août 2007 le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en visite de 2 jours en Algérie, a déclaré qu'il "est inacceptable que des pays membres du Traité de non-prolifération nucléaire se voient contraints, en raison d'interprétations unilatérales et sélectives, de renoncer à leur droit normal et légitime d'acquérir ces technologies (nucléaires) à des fins purement pacifiques". Abdelaziz Bouteflikas'est prononcé en faveur d'une solution diplomatique de la crise entre l'Iran et les pays occidentaux sur le nucléaire iranien.

Lundi 27 août 2007 : Une bombe a explosé dimanche 26 août 2007 au passage d'une patrouille de police à Bordj Ménaïel en Kabylie, près de Tizi Ouzou, blessant 2 policiers et 3 civils.

Mardi 28 août 2007 : La presse a indiqué lundi 27 août 2007 que le Consulat général de France à Oran, fermé en 1995, avec ceux d'Annaba et d'Alger, à la suite de la prise d'otages d'un Airbus d'Air France en décembre 1994, va rouvrir ses postes début septembre 2007.

Vendredi 7 septembre 2007 : Un kamikaze s'est fait exploser jeudi 6 septembre 2007 parmi une foule devant une mosquée à Batna dans l'est du pays, qui attendait l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika, qui achevait une visite d'inspection dans la région. 15 personnes ont été tuées et une centaine blessées selon un bilan provisoire. Le président algérien a condamné cet attentat soulignant que les actes terroristes n'avaient "absolument rien de commun avec les nobles valeurs de l'Islam". ** Le quatrième congrès national du Front des forces socialistes (FFS, opposition) s'est ouvert du jeudi 6 au samedi 8 septembre 2007 à Zéralda dans l'ouest du pays sous la présidence de son chef historique, Hocine Aït Ahmed, arrivé le 1er septembre 2007 à Alger après 3 ans d'absence, et en présence de 1 100 participants.

Samedi 8 septembre 2007 : Un nouvel attentat a été perpétré samedi 8 septembre 2007 contre une caserne de garde-côtes, dans le port de Dellys, à environ 65 kilomètres à l'est d'Alger faisant 28 morts et une soixantaine de blessés. L'attentat n'a pas été revendiqué.

Lundi 10 septembre 2007 : La chaîne qatariote Al-Jazeera a indiqué que la branche d'Al-Qaïda au Maghreb (anciennement Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC) a revendiqué, dans un communiqué diffusé sur internet les attentats perpétrés jeudi 6 septembre 2007 parmi une foule devant une mosquée à Batna dans l'est du pays, qui avait fait une vingtaine de morts et plus de 100 blessés, et celui perpétré samedi 8 septembre 2007 contre une caserne de garde-côtes, dans le port de Dellys, à environ 65 kilomètres à l'est d'Alger faisant 30 morts et 47 blessés. La communauté internationale a condamné fermement ces actions. ** 5 000 personnes environ, pour la plupart des femmes, se sont rassemblées dimanche 9 septembre 2007 dans les grandes villes du pays pour dénoncer le terrorisme, après 2 attentats suicide à Batna (Aurès) et Dellys (Kabylie), qui ont fait 52 morts et plus de 150 blessés.

Samedi 15 septembre 2007 : Un attentat à la bombe a été perpétré vendredi 14 septembre 2007 à l'entrée d'une résidence où vivent des policiers, à Zemmouri, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, faisant 3 morts et 5 blessés. Il s'agit du troisième attentat en une semaine.

Samedi 22 septembre 2007 : Un attentat suicide a été perpétré vendredi 21 septembre 2007 près de Lakhdaria, à 80 kilomètres au sud-est d'Alger, contre un convoi de gendarmes escortant des travailleurs étrangers, faisant 8 blessés, dont 2 ressortissants français et un italien. Selon la chaîne Al Arabyia, basée à Dubaï aux Emirats arabes unis, l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC, devenu Al Qaida au Maghreb en septembre 2005, a revendiqué l'attaque dans un communiqué publié sur internet. La veille, dans une vidéo diffusée sur Internet, le numéro 2 d'Al Qaida, Ayman al-Zawahiri, dont la tête est mise à prix par le FBI (Federal Bureau of Investigation) américain pour 25 millions de dollars, avait "appelé les Musulmans à débarrasser le Maghreb des Français et des Espagnols", installés dans les anciennes colonies d'Afrique du Nord.

Lundi 1er octobre 2007 : Les forces de sécurité ont lancé une opération de ratissage à Boumerdès dans le nord du pays tuant au moins 10 islamistes présumés en 3 jours. Cette opération intervient à la suite d'attentats dont l'un visant le cortège du président de la République à Batna (est), faisant au moins 19 morts et une centaine de blessés, et l'autre une caserne militaire dans le nord du pays, qui a fait 30 morts et 47 blessés.

Mardi 2 octobre 2007 : L'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a officiellement rouvert lundi le consulat général de France à Oran (ouest algérien), fermé depuis 1994 en raison des menaces islamistes.

Mardi 13 novembre 2007 : Le président allemand Horst Köhler, dont le pays assure actuellement la présidence du G8, est arrivé dimanche 11 novembre 2007 en Algérie pour une visite de 4 jours à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Les 2 hommes ont co présidé lundi 12 novembre 2007 l'ouverture de la 9ème session du Forum pour le partenariat avec l'Afrique, qui a pour thème "Gouvernance et développement". Les 2 chefs d'Etat ont prôné une intensification de leurs échanges économique, évalué pour l'heure à 2 milliards d'euros, les jugeant "insuffisants". Un accord a été signé entre l'Algérie et l'Allemagne qui prévoit que les sociétés ne soient pas taxées dans les 2 pays dans le but d'encourager les investissements allemands en Algérie. Les investissements directs allemands en Algérie étaient de 300 millions de dollars en 2006. L'Allemagne est le 4e partenaire économique de l'Algérie.

Jeudi 29 novembre 2007 : Dans un entretien publié lundi 26 novembre 2007 dans des colonnes du principal quotidien national "El Khabar", Mohamed Cherif Abbas (ou Mohamed Cherif Abbes), ministre des Moudjahiddines (Anciens combattants), a estimé que la "visite du président français Nicolas Sarkozy en Algérie prévue du 3 au 5 décembre 2007, n'est qu'une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l'avenir". Le ministre des Anciens Combattants s'est également interrogé sur "les origines du président français et les groupes qui l'ont amené au pouvoir", rappelant "qu'Israël a mis en circulation pendant la campagne électorale française un timbre à l'effigie de Nicolas Sarkozy". Il considère que l'arrivée de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, et de certaines autres personnalités de gauche dans l'actuel gouvernement est "le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif, qui a le monopole de l'industrie en France." La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, s'est dit "étonnée de ces propos parus dans la presse, qui ne correspondent pas au climat de confiance et de coopération dans lequel nous préparons la visite d'Etat du président de la République". La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) se dit "scandalisée par les propos" tenus par le ministre algérien tandis qu'Haim Musicant, directeur général du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a estimé que "ce genre de propos renvoie au faux antisémite du Protocole des Sages de Sion et au fantasme selon lequel les Juifs sont les maîtres du monde". Dans une déclaration à l'agence de presse algérienne APS (Algérie Presse Service), Mohamed Cherif Abbas a affirmé mercredi 28 novembre 2007 "avoir appris avec beaucoup d'étonnement et de mécontentement certains propos" qui lui ont été attribués, sans démentir formellement les déclarations publiées par "El Khabar". Il a ajouté : "Dans cet entretien il n'a jamais été dans mon intention d'enfreindre le principe que respectent tous les responsables algériens et que m'impose mon obligation de réserve, celui de ne jamais porter atteinte à l'image d'un chef d'Etat étranger". ** Les pluies diluviennes qui touchent depuis dimanche 25 novembre 2007 les wilayas d'Alger, d'Oran et de Boumerdés, ont fait 11 morts et 3 disparus. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées lors de l'effondrement de toits et des murs.

Vendredi 30 novembre 2007 : Après la polémique soulevée par les propos du ministre des Anciens Combattants Mohamed Cherif Abbas (ou Mohamed Cherif Abbes). (NDLR. Edition du quotidien Fil-info-France du jeudi 29 novembre 2007), le président Abdelaziz Bouteflika a contacté par téléphone jeudi 29 novembre 2007 son homologue français, Nicolas Sarkozy, lui affirmant que de "tels propos ne reflètent en rien la position de l'Algérie" ajoutant : "Il n'est pas de nos traditions, ni dans notre interprétation du devoir de réserve qui incombe à tout responsable de l'Etat, de porter des jugements de valeurs sur des hommes d'Etat étrangers ou de nous immiscer dans la politique intérieure des autres Etats, notamment lorsqu'il s'agit d'un pays ami avec lequel nous entretenons des relations multiples de coopération confiantes et mutuellement bénéfiques." Nicolas Sarkozy doit effectuer du 3 au 5 décembre une visite officielle en Algérie, la deuxième dans ce pays depuis sa prise de fonctions en mai 2007.

Mardi 4 décembre 2007 : Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé lundi 3 décembre 2007 à Alger pour une visite d'Etat de 3 jours, la première depuis son élection en mai 2007. Il est accompagné par une imposante délégation composée d'une centaine de chefs d'entreprises français dans le but de relancer la coopération économique et les partenariats industriels entre la France et l'Algérie. Nicolas Sarkozy a dénoncé le système colonial "profondément injuste" tout en appelant à combattre à la fois l'antisémitisme et l'islamophobie. Le ministre algérien Mohamed Cherif Abbas (ou Mohamed Cherif Abbes), ministre des Moudjahiddines (Anciens combattants), avait provoqué une polémique lors d'un entretien publié lundi 26 novembre 2007 dans des colonnes du principal quotidien national "El Khabar", dans lequel il estimait que la "visite du président français Nicolas Sarkozy en Algérie prévue du 3 au 5 décembre 2007, n'est qu'une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l'avenir". Le ministre des Anciens Combattants s'est également interrogé sur "les origines du président français et les groupes qui l'ont amené au pouvoir", rappelant "qu'Israël a mis en circulation pendant la campagne électorale française un timbre à l'effigie de Nicolas Sarkozy". Il considère que l'arrivée de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, et de certaines autres personnalités de gauche dans l'actuel gouvernement est "le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif, qui a le monopole de l'industrie en France." Lire l'édition de Fil-info-France du jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2007

Jeudi 6 décembre 2007 : Le président français Nicolas Sarkozy a terminé mercredi 5 décembre 2007 à Constantine sa visite en Algérie. Dans un discours prononcé devant des étudiants de l'université Mentouri, il a appelé à la tolérance religieuse et à la paix au Proche-Orient, déclarant : "Je lance un appel à cet islam de progrès pour qu'il reconnaisse au peuple d'Israël qui a tant souffert le droit de vivre libre. Je lance un appel au peuple d'Israël pour qu'il n'inflige pas au peuple palestinien la même injustice que celle qu'il a subie lui-même pendant tant de siècles. Je lance un appel aux dirigeants du peuple israélien et du peuple palestinien pour qu'ils saisissent la paix qui est aujourd'hui à la portée de leurs mains s'ils savent se montrer capables de surmonter la haine qui se nourrit du souvenir de leurs malheurs respectifs". Nicolas Sarkozy a également condamné "un système colonial injuste" et n'a pas présenté d'excuses appelant "l'Algérie à se tourner vers l'avenir". Il a indiqué : "Les fautes et les crimes du passé furent impardonnables. Mais c'est sur notre capacité à conjurer l'intolérance, le fanatisme et le racisme qui préparent les crimes et les guerres de demain que nos enfants nous jugerons".

Mercredi 12 décembre 2007 : 2 attentats, visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ont été perpétrés mardi 11 décembre 2007 la capitale Alger, faisant 26 morts, dont 12 employés du PNUD et du HCR, et au moins 170 blessés. Selon le ministre algérien de l'Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni, ces attentats ont été commis par l'"Organisation d'Al-Qaïda au Maghreb islamique", ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, principal groupe terroriste en Algérie). La communauté internationale a fermement condamné ces attentats.

Jeudi 13 décembre 2007 : Les 2 attentats visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), perpétrés mardi 11 décembre 2007 dans la capitale Alger, ont été revendiqués par la Branche d'al-Qaïda au Maghreb islamique, l'ancien GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat.

Samedi 15 décembre 2007 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a réagi vendredi 14 décembre 2007 après la mort confirmée de 17 employés des Nations Unies lors de 2 attentats visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), perpétrés à Alger le mardi 11 décembre 2007. Ban Ki-Moon a qualifié ces attentat "d'attaque contre l'humanité, affirmant : "Ceux qui visent des civils innocents de cette manière commettent un crime épouvantable. Le terrorisme ne peut jamais être justifié, quels qu'en soient les fondements, comme l'ont convenu les 192 Etats Membres des Nations Unies l'année dernière lorsqu'ils ont adopté la Stratégie mondiale des Nations Unies contre le terrorisme". Ban Ki-moon a demandé à tout le personnel de l'ONU d'observer une minute de silence en l'honneur des victimes, lundi 17 décembre 2007 à 10 heures du matin, heure de New York.

Mercredi 19 décembre 2007 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon est arrivé à Algérie et a indiqué mardi 18 décembre 2007 que les agences de l'ONU resteraient dans le pays malgré les attaques perpétrés à Alger mardi 11 décembre 2007 contre 2 de ces agences, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), où 17 employés de l'ONU avaient été tués. Il a également insisté auprès des Algériens sur la nécessité de lutter "ensemble et étroitement" contre le terrorisme.

Lundi 24 décembre 2007 : Le Directeur général de la sûreté nationale en Algérie (DGSN), Ali Tounsi, a annoncé samedi 22 décembre 2007 une purge dans les rangs de la police à la suite des deux attentats suicide perpétrés le 11 décembre 2007 à Alger qui ont fait 41 morts, dont 17 employés de l'ONU.

Jeudi 27 décembre 2007 : Une bombe a explosé mercredi 26 décembre 2007 au passage d'une patrouille de la gendarmerie dans la région de Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, la capitale, tuant 2 gendarmes et en blessant 2 autres.


 
 
 
 
 


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