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FIL-INFO-FRANCE ©, ARCHIVES, FRANCE, SAMEDI 12 FEVRIER 2005



 
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Fil info France - Samedi 12 février 2005 :


A l'occasion de la journée internationale des enfants-soldats, un colloque, intitulé "Enfants et guerres", s'est ouvert vendredi au Sénat à Paris, à l'initiative de l'ONG Médecins du monde, consacré aux enfants dans les guerres, parfois embrigadés et violentés. Ce colloque examinera les violences et les traumatismes endurés par les enfants en temps de guerre et les processus de réhabilitation dans les pays concernés mais aussi en Europe. Le 12 février 2002, l'ONU (Organisation des Nations-Unies) signait un traité contre le recours aux enfants-soldats. Ce "protocole facultatif" annexé à la convention relative aux droits de l'enfant interdit toute forme de recrutement militaire au-dessous de 18 ans. Les chiffres des enfants-soldats sont alarmants : 300 000 sont recensés de par le monde. L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR) souligne que "De nombreux enfants rejoignent les forces armées à cause de pressions économiques et sociales ou parce qu'ils pensent que le groupe leur offrira nourriture et sécurité. Selon l'UNICEF et Human Rights Watch, depuis 1990, 2 millions d'enfants sont morts, victimes des guerres, 6 millions ont été blessés, 22 millions sont réfugiés ou déplacés, 300 000 ont été enrôlés de force. On compte 15 pays ou situations conflictuelles dans lesquels l'utilisation d'enfants-soldats, souvent dans des proportions massives, est avérée. Dans 6 pays, la situation est particulièrement alarmante : Afghanistan, Burundi, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Liberia, Somalie.

RELIGION : Alors que Jean-Paul II, âgé de 84 ans, qui souffre de la maladie de Parkinson, a quitté l'hôpital romain de Gemelli jeudi après10 jours de soins pour de graves problèmes respiratoires consécutifs à une grippe, le Cardinal et académicien Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris a annoncé la nomination à son poste de Monseigneur Vingt-Trois, archevêque de Tours depuis 1999. Jean-Marie Lustiger prend sa retraite à 78 ans. André Vingt-Trois, qui a été promu chevalier de la Légion d’Honneur le 14 juillet 2003, a été le bras droit pendant 18 ans de Jean-Marie Lustiger. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a salué "la personnalité exceptionnelle" de Monseigneur Lustiger, "figure éminente de l'Eglise, le cardinal Lustiger a été un interlocuteur particulièrement apprécié des pouvoirs publics. Sa rigueur et son exigence intellectuelles ont joué un rôle majeur dans la mise en oeuvre du dialogue institutionnel entre l'Eglise et les pouvoirs publics". La Conférence des évêques de France a précisé que Monseigneur André Vingt-Trois, Parisien de 62 ans, (né le 7 novembre 1942 à Paris 5ème, fils d'Armand Vingt-Trois et de Madame, née Paulette Vuillamy), célébrera son installation à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 5 mars 2005 à 18h30. Membre du Conseil pontifical pour la famille depuis février 1995, André Vingt-Trois est président de la Commission épiscopale pour la famille en France. Jean-Marie Lustiger aura dirigé le diocèse de Paris pendant 24 ans, succèdant le 27 février 1981, au Cardinal François Marty comme Archevêque de Paris et comme Ordinaire des catholiques de rite oriental en France. "Créé Cardinal par le pape Jean-Paul II, le 2 février 1983, au titre des Saints Marcellin et Pierre, puis de Saint-Louis-des-Français, en 1995", il est élu à l'Académie française le 15 juin 1995, au fauteuil n° 4 du Cardinal Albert Decourtray, lui même prédécesseur de Jean Hamburger. Il fut également directeur du Centre Richelieu en 1959 (qui deviendra le C.E.P), l'aumônerie catholique universitaire de Paris. Né dans une famille juive à Paris le 17 septembre 1926, Jean-Marie Aaron Lustiger est un rescapé de la Shoah qui s'est converti au catholicisme à l'âge de 14 ans. Une grande partie de sa famille a été décimée pendant la Seconde guerre mondiale. "Ma mère est morte à Auschwitz, ainsi que 30 à 40 personnes de ma famille paternelle" déclarait-il aux cérémonies du 60e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi d'Auschwitz en Pologne, alors désigné représentant du pape Jean Paul II. En juin 1983, il s'y était rendu en pèlerinage avec le cardinal Albert Decourtray, également d'origine juive, alors archevêque de Lyon qui favorisera le départ des religieuses du carmel installé dans l'enceinte du camp d'Auschwitz et fondateur de l'Institut français Albert-Decourtray d’études juives à Jérusalem (IFADEJJ). "La Shoah n'était pas une guerre, mais une extermination scientifique, technique, délibérée", s'inquiète Monseigneur Lustiger estimant que "Tout peut encore arriver". Plus détails : Biographie de Mgr André Vingt-Trois ; Le CRIF a rendu hommage à Albert Decourtray, l’ancien Primat des Gaules ; 2èmes RENCONTRES EUROPEENNES JUIFS / CATHOLIQUES A PARIS ; Lustiger au congrès juif mondial ; Intervention du Cardinal Jean-Marie Lustiger au Congrès juif européen



 

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