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FIL-INFO-FRANCE ©, ARCHIVES, FRANCE, MERCREDI 9 FEVRIER 2005



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Fil info France - Mercredi 9 février 2005 :


Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) a réitéré mardi son appel aux gouvernements à intervenir rapidement pour mettre fin à la pratique nocive que sont l'excision et les mutilations génitales féminines, dans un communiqué publié dimanche 6 février 2005 à New York, à l'occasion de la journée internationale tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines. L'UNICEF a exhorté les Etats à intervenir rapidement pour empêcher ces pratiques nocives et discriminatoires et rappelle que leur élimination est un élément indispensable à la réalisation de 2 des Objectifs du Millénaire pour le développement : l'amélioration de la santé maternelle et l'égalité entre les sexes. Carol Bellamy, directrice de l'UNICEF, rappelle que "les mutilations génitales féminines et l'excision constituent une violation des droits les plus élémentaires des femmes et des filles. Il s'agit là d'une procédure dangereuse et irréversible qui a des répercussions négatives sur la santé des femmes et des filles, leur aptitude à mettre des enfants au monde et leur éducation". Le communiqué rappelle que plus de 130 millions de femmes et de filles dans le monde ont subi des mutilations génitales féminines et excisions et que compte tenu des taux de natalité actuels, on peut considérer qu'environ 2 millions de filles chaque année risquent d'être victimes de l'une de ces pratiques. Les mutilations génitales féminines (GMF) sont pratiquées dans 28 pays du monde, sous une ou plusieurs formes, principalement en Afrique mais aussi au Sultanat d'Oman, au Yémen et aux Emirats arabes unis. Plus de détails : Mutilation et discrimination ** Les autorités françaises ont annulé la manifestation organisée par le Comité de Soutien aux Droits de l'Homme en Iran (CSDHI). prévue à Paris le 10 février 2005 en opposition au régime des Ayatollahs iraniens. Le Conseil représentatif des Institutions juives de France, CRIF, présidé par Roger Cukierman, vice-Président du Congrès Juif Mondial, (World Jewish Congress), a indiqué avoir "appris avec surprise l'annulation d'une manifestation contre la dictature religieuse des mollahs" faisant remarquer que cette manifestation est, en revanche, autorisée à Berlin en Allemagne. L'Union de Etudiants Juifs de France, UEJF, parmi une soixantaine d'organisations, avait soutenu cette manifestation.

La nouvelle Secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice est arrivée mardi à Paris en provenance de Rome. Dans un discours prononcé à
l'Institut d'Etudes Politiques IEP, une des écoles qui forme les futures élites politiques et administratives françaises, elle a "appelé l'Europe à ouvrir un nouveau chapitre dans ses relations et son alliance avec l'Amérique". Elle a rencontré en soirée le président de la République, Jacques Chirac.

Le Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie Hervé Gaymard a présenté, mardi 8 février 2004, les grandes orientations de la politique économique du Gouvernement pour les 30 mois à venir, annonçant des mesures fiscales pour soutenir la consommation, le pouvoir d'achat et l'activité des entreprises. Plus de détails :
Une politique au service de la croissance

RACISME :
Une dizaine de personnes, dont 4 militaires du 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA) d'Annecy (Hautes Savoie) a été interpellée mardi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de 2 mosquées en 2004 en Savoie et en Haute-Savoie. Le ministère de l'Intérieur a précisé que l'enquête de la police judiciaire de Lyon et cette opération menée par la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon, visaient à confondre les auteurs des incendies de 2 lieux de prière à Seynod et Annecy le 5 mars 2004. "De tels actes ne sauraient être tolérés dans notre pays", a déclaré le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Dominique Galouzeau de Villepin, rappelant sa "détermination à lutter contre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme, les actes de haine et de xénophobie". Le colonel Jean-Pierre Palasset, commandant le 27e BCA, a déclaré que si la responsabilité de certains de ses subordonnés était avérée, "des mesures disciplinaires très strictes seraient prises". Le procureur de la République d'Annecy, Philippe Drouet, précise qu'aucune "des personnes interpellées n'avait d'antécédents judiciaires". Le député-maire d'Annecy Bernard Bosson (UDF) a salué "le travail de la police" et apporté le "soutien de la ville d'Annecy à la communauté musulmane qui avait beaucoup souffert de ces attentats". Benabdallah Bentaleb, président de l'Assemblée des musulmans de l'agglomération d'Annecy, s'est déclaré "soulagé par ces interpellations", précisant : "Il faut avoir confiance en la justice, faire preuve de patience, il est important que les auteurs soient identifiés, qu'ils soient punis et qu'ils remboursent les dégâts qu'ils ont commis". Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et recteur de la Mosquée de Paris a déclaré : "Si on arrive à mettre un nom, un visage sur les auteurs de ces actes ignobles et jusqu'ici clandestins, cela nous paraît un pas vers la justice et en même temps une juste promesse de sanctions judiciaires, un avertissement pour tous ceux qui croient en une certaine impunité à propos d'actes de ce genre". L'affaire, largement médiatisée à l'époque par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui s'était rendu sur place, visitant la salle de prière de Seynod, complètement détruite, et la mosquée d'Annecy, peu endommagée, promettait que les mosquées allaient être protégées comme le sont les synagogues. L'agence de presse d'Etat, AFP et les médias dessinent le "profil des civils interpellés" qui correspond à des "paumés racistes, qui lisent de la littérature d'extrême droite, se saoûlent régulièrement mais ne font pas partie de mouvements politiques structurés".

JUSTICE : La juge d'instruction parisienne Sophie Clément a refusé mardi de transmettre à la justice djiboutienne son dossier sur le décès mystérieux du magistrat français Bernard Borrel, brûlé le 19 octobre 1995 face à l'Ile du Diable à Djibouti. La magistrate a averti que la France "peut refuser l'entraide judiciaire" si elle est de "nature à porter atteinte à sa souveraineté, à sa sécurité ou à son ordre public". Or, l'enquête sur le décès du juge Borrel a permis à plusieurs reprises la déclassification de documents classés "secret-défense". "Communiquer notre dossier aurait pour conséquence de livrer indirectement des documents des services de renseignement français à une autorité politique étrangère", prévient Sophie Clément. L'avocat français Maître Francis Szpiner est le défenseur des autorités djiboutiennes et du président de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh. Plus détails : La veuve du juge attaque le Quai d'Orsay (Affaires étrangères)

Suite Justice :
Dominique Ambiel, membre du Grand Orient de France, GODF, première obédience maçonnique française, alors conseiller en communication et bras droit du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, interpellé avec une prostituée roumaine mineure dans la nuit du 19 au 20 avril 2004, sur l'avenue des Ternes à Paris, a vu sa condamnation accentuée par la 13e chambre de la cour d'appel de Paris. Il n'écope d'aucune peine de prison même avec suris et est condamné à une amende de 2 500 euros au lieu de 1 500. Le recours à la prostitution d'un mineur par les personnes physiques, (article 225-12-1 du code pénal) est puni de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Poursuivi en correctionnelle pour outrage à agent, Dominique Ambiel avait été relaxé de ce délit, un jugement confirmé par la cour d'appel de Paris. Il devra verser 1 euro de dommages et intérêts à la partie civile au procès, "La voix de l'enfant", une Fédération de 50 associations, qui a pour but, l'Ecoute et la Défense de l'Enfance en Détresse en France et dans le Monde. Dominique Ambiel, marié, proche du vice-président de TF1, première chaîne de télévision publique, Etienne Mougeotte, ex-producteur de Fort Boyard, Koh-Lanta, est alors redevenu producteur privé de " j'y vais, j'y vais pas" à la télévision publique, France 3. Dominique Ambiel a plaidé pour sa défense la thèse "du complot". Les magistrats ne l'ont pas cru. "Dominique Ambiel maintient qu'il est totalement innocent. De plus l'arrêt n'étant même pas motivé en droit, nous avons décidé de déposer un pourvoi en cassation", a indiqué son avocate, Maître Marie-Alix Canu-Bernard. Plus détails : Eléments constitutifs du nouveau délit de recours à la prostitution d'un mineur ; Lire notre édition du Mardi 7 septembre 2004

POLITIQUE : Le Conseil de Paris à majorité socialiste et verte (écologistes, militant pour les logiciels libres), dirigé par Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, a choisi d'utiliser Windows, Office (traitement de textes, tableurs...) et autres Explorer (navigateur) de Microsoft et non leurs équivalents "libres" comme Linux, OpenOffice ou Firefox. Il a seulement entériné l'adhésion de la ville à l'ADULLACT de Montpellier (Hérault) : Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour l'Administration et les Collectivités Territoriales. Une très grande déception pour la communauté open-source (logiciels libres). Si cette communauté est déçue, Microsoft se réjouit de conserver le contrôle des 18 000 ordinateurs de la mairie de Paris. Le géant américain dirigé par le multi-milliardaire Bill Gates avait proposé aux élus de gauche jusqu'à 60 % de rabais sur ses produits afin de ne pas perdre le marché parisien. Les applications comme Office ou Internet Explorer conserveront leur monopole à la Marie de Paris, malgré les coûts et les nombreuses failles de sécurité. NDLR. L'ADULLACT, présidée par François Elie, informaticien, conseiller municipal en charge des nouvelles technologies à la ville d'Angoulême et élu de la Communauté d'Agglomération d'Angoulême, propose des services payants pour les collectivités allant de 250 à 6 000 euros, sans rapport avec l'esprit d'indépendance de l'Open source libre,"même si la licence ne doit pas empêcher de vendre ou de donner le logiciel en tant que composant d'une distribution d'un ensemble contenant des programmes de diverses origines".



 

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