SOMMAIRE

ISRAEL,
FIL-INFO-ISRAEL ©, 2006, ARCHIVES, DECEMBRE 2006





Vendredi 1er décembre 2006 : La présidente de la Knesset (parlement), Daliah Itzik, a appelé la communauté internationale à boycotter la conférence organisée à Téhéran le 11 décembre 2006, dont l'objet est de nier l'existence de la Shoah. Elle a adressé des courriers à plus de 150 parlements et organisations à travers le monde les exhortant à ne pas participer ni à cautionner l'événement. ** Le ministre des transports, Shaul Mofaz, a accepté le projet de construction d'un second aéroport international d'Israël, "indispensable pour faire face à la croissance constante du trafic aérien". Il pourrait être construit sur une île artificielle le long de la côte méditerranéenne. La faisabilité de ce projet doit maintenant être étudiée avant de soumettre le plan à l'approbation du gouvernement. Le coût de ce projet est estimé à environ 2 milliards de dollars. ** Saisie par l'organisation non gouvernementale "Mouvement pour un gouvernement de qualité" ("Movement for Quality Government in Israel"), la Cour suprême d'Israël a rejeté jeudi 30 novembre 2006 un recours réclamant la création d'une commission d'enquête d'Etat indépendante sur les "ratés de la guerre au Liban". ** La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a rencontré jeudi 30 novembre 2006 à Jérusalem le Premier ministre Ehud Olmert lui demandant de renforcer le cessez-le-feu récemment conclu avec les Palestiniens, et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. Condoleezza Rice a salué une nouvelle fois la "retenue" du gouvernement israélien.

Samedi 2 décembre 2006 : La présidente de la Haute Cour de Justice, Dorit Beinish, première femme nommée à ce poste en Israël, a vivement critiqué les changements de ministres intervenus au ministère de la Justice. Elle a indiqué : "Changer de ministre de la Justice à une fréquence si élevée empêche le système judiciaire et législatif de fonctionner normalement", ajoutant : "Il est impossible de faire avancer les recommandations que nous donnons afin d'améliorer la loi sans ministre de la Justice. Quelques ministre de la Justice ont déjà commencé à faire avancer le processus et tous ont été arrêtés au milieu du chemin". En l'espace de quelques mois 4 ministres se sont succédés à la Justice : Haïm Ramon, son remplaçant Meïr Shetrit, Ehud Olmert pendant une semaine et à présent Tzipi Livni. ** Les Arabes israéliens de la ville de Ramleh ont accusé leur maire, Yoël Lavi, de racisme. Ce dernier a refusé de changer certains noms de rues de la ville à majorité arabe, et a proposé aux mécontents de "déménager à Jaljouliya". Les députés arabes ont jugé ses propos inacceptables, et appelé à sa démission.

Lundi 4 décembre 2006 : Arrivée dimanche 3 décembre 2006, via Amman, la capitale jordanienne, à Tel Aviv, capitale d'Israël, Ségolène Royal, candidate socialiste française à l'élection présidentielle de 2007, poursuit son premier déplacement international, après le Liban, où elle a rendu un vibrant hommage à Pierre Gemayel, ministre de l'Industrie et leader chrétien (NDLR. Anti-syrien) assassiné le 21 novembre 2006. (Lire notre édition du 1er décembre 2006, rubrique Liban). "Pour éviter le scandale en Israël, il suffisait à la candidate socialiste de ne pas rencontrer les membres du Hamas. Ceci a été fait de manière méticuleuse. Aucune rencontre n'a donc eu lieu avec les membres de cette organisation. Le ciel avec les Israéliens est donc au beau fixe" titrait sur Internet "Israël Valley", le site officiel de la Chambre de Commerce France Israël. ** Le cabinet du Premier ministre Ehud Olmert s'est dit prêt dimanche 3 décembre 2006, au cours de sa réunion hebdomadaire, concernant l'accord de cessez-le-feu convenu dimanche 26 novembre 2006 entre le Premier ministre Ismaïl Haniyeh et plusieurs groupes armés de résistance palestinienne visant à "cesser le lancement des roquettes contre Israël à condition qu'Israël arrête simultanément son agression militaire contre le peuple palestinien", "à poursuivre pour l'heure sa politique de retenue mais les responsables sécuritaires feront quotidiennement une évaluation de la situation et des violations". ** Une roquette a été tirée dimanche 3 décembre 2006 vers le sud d'Israël depuis la bande de Gaza en violation d'un cessez-le-feu en vigueur sans faire de victime ou dégât. Il s'agit de la cinquième violation du cessez-le-feu israélo-palestinien en vigueur depuis dimanche 29 novembre 2006.

Mardi 5 décembre 2006 : Ségolène Royal, candidate socialiste française aux élections présidentielles de 2007, poursuit son premier déplacement international. Arrivée lundi 4 décembre 2006 à Jérusalem, Ségolène Royal est revenue sur sa rencontre au Liban avec un député du Hezbollah, précisant, "c'est l'avis des autorités israéliennes qui importe". Une polémique est née lors d'une réunion avec Ali Ammar, qui a déclaré à propos de "l'entité sioniste" : "Le nazisme qui a versé notre sang et usurpé notre indépendance et notre souveraineté n'est pas moins mauvais que le nazisme qui a occupé la France". Ségolène Royal a rencontré le Premier ministre israélien Ehud Olmert. Elle a repris les 2 principales positions israéliennes : Ne pas rencontrer des membres du Hamas au pouvoir en Palestine qui ne reconnaissent pas Israël et ne pas permettre à l'Iran d'accéder au nucléaire civil, déclarant à l'hôtel King David de Jérusalem : "Il ne faut pas laisser l'Iran accéder au nucléaire civil, ce sera ma position si je suis élue présidente de la République (française)". Accompagnée par son porte parole, Julien Dray, fondateur de sos-racisme, Ségolène Royal, mère de 4 enfants juifs, s'est recueillie au mémorial de l'Holocauste Yad Vashem. Ségolène Royal a écrit sur le Livre d'Or du Mémorial : "On est secoué au plus profond de soi, et l'on partage l'insubmersible volonté d'Israël et la soif de justice. Ceux et celles qui sont revenus et qui ont reconstruit les racines en portant, malgré tout cela, les forces de vie sont les véritables héros de notre temps". Ségolène Royal y a déposé une couronne de fleurs à côté de celle déposée par Françoise de Panafieu, envoyée spéciale de Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire et Président du parti de droite au pouvoir en France, l'UMP, Union pour un mouvement populaire. Françoise de Panafieu effectue également une visite "parallèle" dans l'Etat juif. NDLR. Reconnaissance de l'Etat d'Israël par le Hamas. Le Conseil National Palestinien a prévu en 1988 la reconnaissance de l'Etat d'Israël, proclamant un Etat palestinien ayant comme capital Jérusalem. Plus de détails : Universalité de la cause palestinienne.

Vendredi 8 décembre 2006 : S'exprimant sur la radio militaire, le vice Premier ministre, Shimon Peres, a déclaré qu'un "gouvernement palestinien d'union nationale n'aménerait pas la paix" ajoutant : "Ce gouvernement serait une façade destinée à obtenir la levée des sanctions économiques internationales. Le Hamas ne veut pas la paix, même si Israël revient aux frontières de 1967". ONU/ISRAEL/PALESTINE : L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, vendredi 1er décembre 2006, 6 résolutions, après 3 jours de délibérations et d'intervention portant sur la question palestinienne, demandant "notamment à Israël, puissance occupante, de respecter strictement les obligations qui lui incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire et de mettre fin à toutes les activités illégales et unilatérales menées dans le Territoire palestinien occupé". Cette résolution a été adoptée par 157 voix pour, 7 contre (Australie, Etats-Unis, Iles Marshall, Israël, Etats fédérés de Micronésie, Nauru, Palaos) et 10 abstentions (Cameroun, Canada, Côte d'Ivoire, Fidji, Malawi, Moldova, Ouganda, Papouasie Nouvelle Guinée, Tonga, Vanuatu). Le texte exige, en outre, "la cessation immédiate par Israël de la construction du mur dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, ainsi que l'arrêt complet de toutes les activités israéliennes d'implantation, dans ce même territoire et dans le Golan syrien occupé". L'Assemblée générale a aussi prié les Etats membres de fournir sans tarder "une aide économique, humanitaire et technique au peuple palestinien et à l'Autorité palestinienne" afin d'atténuer "la crise humanitaire dans laquelle se débat le peuple palestinien", de "relever l'économie et l'infrastructure palestiniennes, et appuyer la reconstruction, la restructuration et la réforme des institutions palestiniennes". La résolution demande également aux parties de faire "tout ce qu'il faut pour mettre un terme à la détérioration de la situation, d'annuler toutes les mesures prises sur le terrain depuis le 28 septembre 2000, et de reprendre immédiatement les négociations de paix directes en vue de la conclusion d'un règlement pacifique final". Elle demande enfin à la communauté internationale, y compris le Quatuor, de prendre immédiatement des mesures, "de nature à instaurer un climat de confiance entre les parties, pour stabiliser la situation et relancer le processus de paix".

Samedi 9 décembre 2006 : Le Premier ministre Ehud Olmert s'est dit vendredi 8 décembre 2006 "en désaccord" sur plusieurs points du rapport du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG, Iraq Study Group) co-présidé par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker et l'ancien député à la Chambre des représentants Lee Hamilton, et remis, le 6 décembre 2006, au président américain, George W. Bush. Il a indiqué qu'Israël "ne tolèrerait pas un Iran doté de l'arme nucléaire" et a refusé toute négociation avec la Syrie comme préconisé dans le rapport Baker. ** Le vice-Premier ministre Shimon Peres a réagi au discours du nouveau secrétaire à la Défense américain, Robert Gates, dans lequel ce dernier avait inclus Israël parmi les pays disposant d'un arsenal nucléaire. Il a déclaré : "Israël n'a pas à dire si il dispose ou non de l'arme nucléaire. Il suffit que l'on craigne que nous la détenions pour que cette peur constitue en elle-même un élément de dissuasion".

Mardi 12 décembre 2006 : Desmond Tutu, ancien archevêque anglican du Cap en Afrique du Sud, et Prix Nobel de la Paix 1984, nommé le 2 décembre 2006 par le président du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, Luis Alfonso De Alba, à la tête d'une mission d'enquête sur le massacre de Beit Hanoun dans la Bande de Gaza où 19 Palestiniens avaient été tués lors d'un bombardement de l'armée israélienne, qui devait se rendre dans la Bande de Gazaz dimanche 10 décembre 2006, n'a pas reçu les autorisations israéliennes nécessaires lui permettant, avec son équipe de 6 membres, de se déplacer dans la Bande de Gaza. La porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Miri Eisin, a précisé qu'Israël "avait procédé à ses propres investigations et reconnaissait sa responsabilité dans l'incident. En ce sens, l'Etat juif ne voit pas l'intérêt d'une mission onusienne, et le but de son enquête". Le bureau d'Ehud Olmert a également indiqué que "la commission onusienne part du principe qu'Israël a délibérément visé des civils palestiniens, et refuse de prendre en compte les tirs quotidiens de roquettes en direction des civils israéliens". Lors d'une conférence de presse donnée à Genève en Suisse, Desmond Tutu a dénoncé "le manque de coopération du gouvernement israélien", qu'il a qualifié de "très accablante" et annoncé sa démission de la présidence de cette commission d'enquête.

Mercredi 13 décembre 2006 :
Plusieurs personnalités rabbiniques orthodoxes ont appelé à un boycott de la compagnie aérienne El Al qui n'a pas respecté le Shabbat la semaine dernière durant la grève des fonctionnaires. ** Le magazine financier américain "Forbes" a publié la liste des 100 Israéliens les plus riches du monde, plaçant en première position l'industriel Steff Wertheimer à égalité avec Sheri Harrisson, principale actionnaire de la banque Hapoalim, avec des fortunes évaluées à 4,4 milliards de dollars. Les 100 personnes citées par le journal possèdent en tout 65 milliards de dollars, 46 % étant détenus par les 10 premiers.

Jeudi 14 décembre 2006 : Après la déclaration du Premier ministre Ehud Olmert, lundi 11 décembre 2006, lors d'une interview à une chaîne de télévision allemande, alors qu'il était en visite dans ce pays, où il laissait entendre que l'Etat hébreu possède l'arme atomique, en déclarant notamment : "Israël n'a jamais menacé d'annihiler qui que ce soit, mais que "l'Iran menace ouvertement, explicitement et publiquement de rayer Israël de la carte. Pouvez-vous dire qu'il s'agit du même niveau, lorsque vous aspirez à posséder des armes nucléaires, comme l'Amérique, la France, Israël, la Russie ?", certains députés ont demandé la démission d'Ehud Olmert "pour avoir transgressé les règles de la censure" et saisi le conseiller juridique du gouvernement, Menahem Mazouz d'ouvrir une enquête judiciaire contre le Premier ministre. La semaine dernière, lors de son passage devant une commission du Sénat américain, le nouveau secrétaire à la Défense américain, Robert Gates, avait également créé la controverse en citant Israël parmi les pays détenteurs de la bombe atomique.

Vendredi 15 décembre 2006 : La Cour Suprême d'Israël a débouté 2 mouvements des droits civiques israélien et palestinien, le Comité public contre la torture basé à Jérusalem et l'organisation palestinienne de défense des Droits de l'homme, Law, qui avaient engagé en 2002 une procédure demandant l'interdiction des "assassinats ciblés" de résistants palestiniens. Les 3 juges de la Cour ont affirmé que ces actions, menées par l'armée israélienne, étaient "légales au cas par cas" indiquant : "On ne peut pas déterminer à l'avance que toute liquidation ciblée est contraire au droit international. De même qu'il n'est pas possible que toutes les liquidations soient conformes au droit international. La légalité de toute liquidation doit être examinée au cas par cas". Dans son jugement, la Cour suprême donne 4 consignes pour mettre en oeuvre toute élimination ciblée: "une information vérifiée, précise et sûre" sur les activités terroristes de la cible ; "un civil engagé directement dans des hostilités ne saurait être attaqué si des moyens plus pacifiques peuvent être utilisés contre lui" ; "une enquête indépendante devra être conduite après la liquidation pour déterminer la précision de l'identification de la cible et les circonstances de la liquidation". La Cour appelle l'armée israélienne à éviter que des civils ne soient touchés. L'armée israélienne dispose désormais d'un cadre légal pour poursuivre ses éliminations ciblées. ** La Cour Suprême d'Israël a rejeté plusieurs requêtes présentées par des Palestiniens qui réclamaient l'invalidation du tracé de la barrière de sécurité au nord de Jérusalem. Les juges ont estimé que le parcours édifié le long de la localité d'A-Ram répondait aux impératifs de sécurité invoqués par la défense israélienne. ** Les députés du parti nationaliste d'Avigdor Lieberman, Israël Beitenou, ont boycotté les débats de la Knesset (parlement). Ils réclament la présidence de la commission parlementaire des Finances, qui selon eux, leur a été promise par le Premier ministre Ehud Olmert.

Samedi 16 décembre 2006 : ONU/PALESTINE/ISRAEL : L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi 15 décembre 2006 une résolution adoptée par 162 voix pour, 7 contre et 7 abstentions visant à la création d'ici six mois d'un conseil de trois membres et d'un secrétariat pour enregistrer et traiter les demandes d'indemnisation liées à la construction du "mur" de sécurité construit par Israël en Cisjordanie, et qui doit à terme s'étendre sur 650 kilomètres. L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Dan Gillerman, a rejeté cette résolution faisant valoir qu'Israël traitait déjà les réclamations. Selon lui, quelque 140 demandes ont été examinées par les services israéliens, qui ont donné lieu à versement de plus de 1,5 million de dollars aux plaignants palestiniens.

Lundi 18 décembre 2006 : Selon un communiqué du ministère de la Défense, Israël a enregistré, selon des chiffres arrêtés à la fin du mois de novembre 2006, 4,1 milliards de dollars de commandes en provenance de l'étranger, dépassant un précédent record (4,02 milliards de dollars), établi pendant la même période en 2002. Les exportations israéliennes d'armement représentent 10 % des ventes d'armes mondiales, faisant de l'Etat hébreu le quatrième fournisseur d'armes derrière les Etats-Unis, la Russie et la France. ONU/PALESTINE/ISRAEL : L'Assemblée générale de l'ONU a adopté samedi 16 décembre 2006, par 162 voix pour, 7 contre ((Australie, Etats-Unis, Iles Marshall, Israël, Etats fédérés de Micronésie, Nauru et Palaos) et 7 abstentions (Cameroun, Canada, Côte d'Ivoire, Malawi, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga et Ouganda) une résolution qui établit un Registre destiné à répertorier les dommages causés à toutes les personnes affectées par la construction par Israël du mur dans le Territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est. Le siège du Bureau d'enregistrement des dommages sera à Vienne en Autriche dans les locaux de l'ONU. La Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, principal organe judiciaire de l'ONU, a rendu vendredi 9 juillet 2004 un avis consultatif négatif et non contraignant sur la légalité de la ligne de séparation construite par Israël "la puissance occupante" en Cisjordanie, l'estimant contraire à la loi internationale : "Israël a l'obligation de cesser immédiatement les travaux de construction du mur en cours dans le territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-est, et de démanteler immédiatement ce qui a déjà été construit". La Cour réclame également que les Palestiniens qui ont subi des dommages du fait de la construction de l'ouvrage soient indemnisés. L'avis de la Cour a été pris à la quasi unanimité des juges, à 14 voix contre 1, celle du représentant américain qui a voté contre. Commencée en juin 2002, la construction de la ligne de séparation, prévue sur 730 km, financée par des prêts des Etats-Unis pourrait coûter au total 3,4 milliards de dollars et s'achever avant fin 2005. Plus de détails : Le texte officiel de la Cour ; Communiqué de l'Ambassade d'Israël en France ; Le mur de la Honte ; Le mur de séparation. Le 20 juillet 2004, l'Assemblée générale avait "exigé qu'Israël, puissance occupante, s'acquitte de ses obligations juridiques telles qu'elles sont énoncées dans l'avis consultatif".

Mardi 19 décembre 2006 : Le Premier ministre Ehud Olmert a autorisé une rallonge du budget de la défense de 1 milliard et 85 millions de shekels, soit un total de 35 milliards de dollars pour l'année 2007. ** Ehud Olmert a reçu lundi 18 décembre 2006 le Premier ministre britannique britannique, Tony Blair, qui effectue une tournée au Moyen-Orient. Les 2 hommes ont indiqué qu'il fallait "tout faire pour renforcer le président palestinien Mahmoud Abbas".

Jeudi 21 décembre 2006 : Après la mort mardi 19 novembre 2006 d'une jeune Palestinienne de 13 ans qui jouait près d'une section de la clôture de séparation près de la ville de Tulkarem en Cisjordanie, et qui a été abattue, selon des sources sécuritaires et des témoins, "délibérément visée et sans sommation, 2 militaires israéliens ont été suspendus. Le père de la fillette emprisonné en Israël pour vol de voiture et séjour illégal en territoire israélien, s'est vu refuser la possibilité d'assister à l'enterrement de sa fille, mercredi 20 décembre 2006.

Vendredi 22 décembre 2006 : Elhanan Tennenbaum, enlevé par le Hezbollah en 2000 et relâché 4 ans plus tard contre plusieurs centaines de détenus palestiniens et libanais, a reconnu pour la première fois, alors qu'il témoignait devant le tribunal de Tel-Aviv au procès de deux personnes accusées de fraudes fiscales, affaire dans laquelle son nom est apparu, qu'il avait été capturé alors qu'il négociait un trafic de drogue à Dubaï et devait recevoir 200 000 dollars.

Lundi 25 décembre 2006 : ISRAEL/PALESTINE : Le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas a rencontré samedi 23 décembre 2006 à Jérusalem, le Premier ministre israélien Ehud Olmert. Les 2 hommes ont convenu qu'il fallait relancer le processus de paix israélo-palestinien, qui aboutirait à la création de deux Etats, un israélien, un palestinien. Ehud Olmert a annoncé qu'il allait supprimer des points de contrôle en Cisjordanie et débloquer 100 millions de dollars de recettes fiscales perçus au nom de l'Autorité palestinienne. Ce transfert d'argent n'interviendra cependant pas avant plusieurs semaines, Israël voulant auparavant s'assurer que l'argent n'ira pas au mouvement Hamas. ** Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a fait savoir dimanche 24 décembre 2006 que l'Etat d'Israël envisageait de libérer le chef du Fatah pour la Cisjordanie, Marwan Barghouti, condamné à 5 peines de prison à vie pour son implication dans des attentats meurtriers contre Israël, en échange du soldat israélien, Gilad Shalid enlevé le 25 juin 2006 par des hommes armés palestiniens.

Mardi 26 décembre 2006 : Le ministre de la Défense, Amir Peretz, a annoncé lundi 25 décembre 2006, à l'issue d'une réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense des mesures d'allégement "immédiates" à l'intention des Palestiniens de Cisjordanie. Elles interviennent 2 jours après la première rencontre officielle entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert. Amir Peretz a précisé qu'Israël allait "démanteler 59 barrages routiers en Cisjordanie en 2 phases, d'abord 24, puis le reste" et que des prisonniers palestiniens allaient être relâchés à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Adha - entre le 31 décembre 2006 et le 2 janvier 2007 - et Noël. Le cabinet israélien a approuvé dimanche 24 décembre 2006 le transfert de 100 millions de dollars au bureau du président palestinien Mahmoud Abbas, prélevés sur environ un milliard de dollars gelés par Israël depuis que le Hamas a été élu démocratiquement aux élections législatives du 25 janvier 2006, et perçus en taxes pour le compte de l'Autorité palestinienne sur des produits importés par les territoires de Cisjordanie et Gaza.

Mercredi 27 décembre 2006 : Le porte-parole du gouvernement a approuvé mardi 26 décembre 2006 "la construction de 30 maisons conformément à un engagement pris par le précédent ministre de la Défense Shaul Mofaz pour reloger des habitants de colonies évacuées de la bande de Gaza", en août 2005. Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a dénoncé la création de cette colonie estimant que "cela va gâcher l'atmosphère créée après la rencontre samedi (NDLR. 23 décembre 2006) entre le président de l'Autorité Nationale Palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert". ** 5 roquettes artisanales palestiniennes ont été tirées mardi 26 décembre 2006 depuis la bande de Gaza vers Israël, sans faire de victimes. ** La commission parlementaire pour les droits des travailleurs immigrés a débattu lundi 25 décembre 2006 du sort de 200 Soudanais ayant demandé l'asile politique en Israël et qui sont emprisonnés depuis plusieurs mois. 47 d'entre eux avaient entamé une grève de la faim, fin novembre 2006 pour demander que leur cas soit examiné par les autorités israéliennes. D'après la loi israélienne, les réfugiés venant d'un "pays ennemi" ne peuvent pas obtenir un statut de résident temporaire bien qu'ils aient fui une mort probable au Darfour. Le président de la commission Ran Cohen (Meretz) a demandé au gouvernement de faire le maximum pour trouver une solution permettant de les accueillir en Israël.

Jeudi 28 décembre 2006 : Le gouvernement du Premier ministre Ehud Olmert a décidé mercredi 27 décembre de "reporter de quelques jours" son projet de levée de 27 barrages routiers installés en Cisjordanie, promis lors de la rencontre, le samedi 23 décembre 2006 à Jérusalem, entre le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Ce dernier a ordonné mercredi 27 décembre 2006 la reprise des attaques contre les groupes armés palestiniens qui tirent des roquettes depuis la bande de Gaza sur Israël malgré l'instauration d'une trêve décrétée il y a un mois, tout en affirmant qu'Israël "continuera de respecter le cessez-le-feu et de travailler avec l`Autorité palestinienne pour qu'elle prenne des mesures immédiates contre les tirs". ** Une roquette artisanale a été tirée mardi 26 décembre 2006 sur la ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, blessant 2 adolescents israéliens.

Vendredi 29 décembre 2006 : L'Agence israélienne pour l'immigration a publié son rapport annuel qui indique que l'immigration a atteint pour l'année 2006 son niveau le plus bas depuis 18 ans. La baisse du nombre d'immigrés en provenance des pays de l'ex-Union soviétique est à l'origine de ce recul. L'Agence ajoute qu'environ 21 000 personnes ont fait cette année leur "aliya", le terme hébreu pour désigner l'installation en Israël. En 1988, 13 000 personnes s'étaient installées en Israël. 7 500 immigrants juifs en provenance de l'ex-Union soviètique ont immigrés vers Israël en 2006, une baisse de 23 % par rapport à 2005. Le nombre d'immigrés en provenance d'Amérique du Nord a augmenté, atteignant 3 200 en 2006 contre 2 900 en 2005 et 1 700 il y a 4 ans. Près de 2 900 personnes ont par ailleurs quitté la France pour Israël, un chiffre en légère baisse par rapport à 2005.

Samedi 30 décembre 2006 : Selon l'organisation israélienne indépendante de défense des droits de l'homme, B'Tselem, les forces israéliennes ont tué 660 Palestiniens en 2006, soit 3 fois plus qu'en 2005. L'organisation ajoute qu'au moins 322 de ces Palestiniens tués ne prenaient pas part à des actions hostiles au moment de leur mort. B'Tselem a également précisé que 17 civils israéliens avaient été tués en Cisjordanie et en Israël en 2006, ainsi que 6 membres des forces de sécurité, le plus faible bilan côté israélien depuis le début de la seconde Intifada en 2000.



 

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