SOMMAIRE

LIBAN,
FIL-INFO-LIBAN ©, 2007, ARCHIVES, AOUT 2007



Vendredi 3 août 2007 : De nouveaux combats entre l'armée et des combattants du mouvement Fatah al-Islam, retranchés dans le camp de réfugiés palestiniens depuis le 20 mai 2007, se sont déroulés jeudi 2 août 2007, après plusieurs opérations militaires à l'intérieur du camp, selon un haut responsable militaire. 4 soldats libanais ont été tués.

Samedi 4 août 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a rappelé vendredi 3 août 2007 lors d'une réunion portant sur le Liban que "seul l'Etat libanais pouvait détenir des armes et exercer son autorité dans le pays et fait part de sa grande inquiétude concernant les violations de l'embargo sur les armes le long de la frontière libano-syrienne". Le Conseil a demandé aux parties concernées à coopérer avec lui et le Secrétaire général pour obtenir un cessez-le-feu permanent et parvenir a une solution durable, tel qu'il avait été prévu dans la résolution 1701. Il a rappelé l'importance du démantèlement et le désarmement de toutes les milices et de tous les groupes armés au Liban, ainsi que la nécessité de faire respecter l'embargo sur les armes. Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa profonde inquiétude au sujet de la présence d'engins non explosés dans le Sud-Liban, ainsi que sur la multiplication des violations de l'espace aérien libanais par Israël. La Commission européenne a annoncé vendredi 3 août 2007 une nouvelle aide de 4 millions d'euros en faveur des réfugiés palestiniens qui ont dû fuir le camp de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban.

Lundi 6 août 2007 :Des élections législatives partielles se sont déroulées dimanche 5 août 2007 pour désigner les successeurs de 2 députés anti-syriens assassinés : Pierre Gemayel, chrétien maronite assassiné en novembre 2006 et le sunnite Walid Eido, député de la majorité parlementaire anti-syrienne de Saad Hariri, fils du premier ministre Rafic Hariri, assassiné également le 14 février 2005 dans un attentat, tué dans un attentat à la voiture piégée le 13 juin 2007. Environ 3 000 soldats et policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du scrutin.

Mardi 7 août 2007 : Le ministre de l’intérieur, Hassan Sabeh, a annoncé lundi 6 août 2007 la victoire du candidat Camille Khoury opposé à l’ancien président Amine Gemayel, président supérieur du parti des Kataëbs (Phalanges, majorité), dans la circonscription électorale du Metn lors de l’élection législative partielle du dimanche 5 août 2007 destinée à remplacer les successeurs de 2 députés anti-syriens assassinés : Pierre Gemayel, chrétien maronite assassiné en novembre 2006 et le sunnite Walid Eido, député de la majorité parlementaire anti-syrienne de Saad Hariri, tué dans un attentat à la voiture piégée le 13 juin 2007. A Beyrouth, le candidat du gouvernement, Mohammed Amine Itani, du Mouvement du Futur de Saad Hariri, majoritaire au Parlement, l'a facilement emporté.

Mercredi 8 août 2007 : Le ministre de l'Intérieur, Hassan Sabah, a affirmé lundi 6 août 2007 lors d'une réunion du gouvernement qu'Abou Houreira, chef adjoint du Fatah al-Islam, dont les combattants sont retranchés depuis le 20 mai 2007 dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared, "a été tué la semaine dernière après avoir ouvert le feu sur les forces de sécurité à un barrage dans la ville de Tripoli".

Jeudi 9 août 2007 : L'aviation israélienne a violé mardi 8 août 2007 l’espace aérien libanais et l’Iqlim Toufah dans le Chouf avant de se rendre dans l’ouest de la Békaa et d’effectuer des raids fictifs au-dessus des localités de Libaya, Machgara, Sohmor, Yohmir et Qaraoun. Ces survols constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui avait permis la conclusion d’un cessez le feu le 14 août 2006 et le déploiement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) renforcée au Sud Liban. ** L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) lancera en septembre 2007 un programme de 3,3 millions de dollars destiné à aider les petits exploitants du Liban-Sud à redémarrer leurs activités après des mois d'interruption causés par la guerre et par les munitions non explosées. Selon le centre de coordination de l'action anti-mines au Liban-Sud, environ 10 % des bombes à dispersion ont désormais été désamorcées. Selon une évaluation initiale faite par la FAO après la guerre, les dégâts et pertes du secteur agricole se sont élevés à quelque 280 millions de dollars. La moitié de la population active du Liban-Sud dépend entièrement de l'agriculture pour vivre, le secteur assurant près de 70 % des revenus totaux des ménages. Quelque 50 000 familles ont subi un préjudice financier lié à la guerre.

Vendredi 10 août 2007 : Pour la première fois depuis le début des combats le 20 mai 2007, et devant la résistance des combattants du mouvement Fatah Al-Islam, retranchés dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, l'armée alargué "plusieurs bombes de 250 kilos sur les bunkers souterrains" du Fatah al-Islam.

Samedi 11 août 2007 : Pour la première fois depuis le début le début des combats le 20 mai 2007, l'armée a largué jeudi 9 août 2007 "plusieurs bombes de 250 kilos sur les bunkers souterrains" du camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared, où des combattants du mouvement Fatah al-Islam résistent.

Lundi 13 août 2007 : L'armée a rejeté une proposition de reddition conditionnelle des islamistes du Fatah al-Islam encerclés dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, au nord du Liban où ils sont retranchés depuis le 20 mai 2007, et exige une "reddition sans conditions, la remise des armes et l'annonce de la dissolution du Fatah Al-Islam".

Jeudi 16 août 2007 : Le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane a déclaré lundi 13 août 2007 que le Fatah al-Islam, retranché dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared au nord Liban, est un groupuscule affilié à l’organisation terroriste d’al-Qaida et non aux services de renseignements syriens. Affirmant qu’il reste 70 activistes refusant de se rendre ainsi qu’une centaine de femmes et d’enfants toujours dans le camp, le commandant en chef de l’armée a signalé que les miliciens et leurs familles résistent et n’acceptent pas de se rendre, ce qui ralentit les opérations des troupes qui veillent à épargner les familles tant que cela est possible, sans écarter la possibilités que ces dernières soient également armées. ** Dans un rapport remis lors de la 1ère commémoration la guerre menée par Israël au Sud Liban du 12 juillet au 14 août 2006 à la suite de l'enlèvement de 2 soldats israéliens, le Service anti-mines de l'ONU a dénoncé mardi 14 août 2007 le refus des autorités israéliennes de fournir les cartes de dispersion des mines et des sous munitions, estimant que l’absence de ces cartes ralentirait les opérations de nettoyage. Selon l'ONU, plus d’un million de mines d’origine américaine larguées lors de ce conflit auraient eu un dispositif d’autodestruction défaillant et n’auraient pas explosés à l’impact. Jusqu’à présent, 126 000 engins explosifs auraient été localisés et détruits. 28 personnes, en majorité des civils auraient été tués et 177 autres blessés depuis la conclusion du cessez le feu le 14 août 2006.

Samedi 18 août 2007 : La France a proposé vendredi 17 août 2007 un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU visant à prolonger d'un an le mandat de la FINUL, la force internationale de maintien de la paix au Liban. ** L’ancien député et ambassadeur du Liban à l’ONU, Nassib Lahoud, a annoncé sa candidature à la présidence de la République.

Lundi 20 août 2007 : Le général Paul Farès a annoncé sa candidature à la magistrature suprême, présentant son programme électoral dont le but serait le découpage du Liban en 24 à 34 circonscriptions religieusement homogènes, transformant le Liban en un état fédéral. Il a également estimé que la présidence de la république ne devrait pas être exclusivement maronite.

Mardi 21 août 2007 : Les forces armées ont bombardé à nouveau lundi 20 août 2007 des positions des combattants du mouvement Fatah al-Islam, retranchés depuis le 20 mai 2007 dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al Bared, dans le nord du Liban. 2 soldats ont été tués portant à 140 le nombre de militaires tués depuis le début des affrontements le 20 mai 2007. ** La justice libanaise a inculpé de meurtre et d'actes terroristes plus de 200 membres présumés du groupe islamiste Fatah Al-Islam. 108 des accusés ont été arrêtés depuis le début des combats dans le nord du Liban entre l'armée et les militants du groupe retranchés dans le camp de Nahr al Bared. Les suspects, des Libanais pour la plupart, risquent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.

Jeudi 23 août 2007 : Dans un communiqué publié mercredi 22 août 2007 à Beyrouth, la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO) et l'ICANN, l'institution chargée d'administrer les noms de domaine sur Internet (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) ont signé un mémorandum d'accord afin de développer les noms de domaine internationaux en arabe. L'accord vise à favoriser la coopération entre les deux institutions dans des domaines d'intérêt commun, à travailler ensemble sur la mise en place de noms de domaine en arabe. Le partenariat devrait aussi encourager les discussions et les échanges d'idées sur les aspects techniques et politiques des noms de domaine dans la communauté Internet arabophone. (Source : ONU)

Vendredi 24 août 2007 : Retranchés depuis le 20 mai 2007 dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, les combattants du mouvement Fatah al-Islam, ont demandé à des médiateurs de l'Association des religieux musulmans d'obtenir un cessez-le-feu, afin de permettre l'évacuation des familles encore bloquées sur place, environ 70 civils, 50 femmes et 20 enfants. 200 personnes ont trouvé la mort au cours des combats avec l'armée libanaise, dont 141 soldats.

Samedi 25 août 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi 24 août 2007 la résolution 1773 (2007), rédigée par la France, qui proroge pour un an, jusqu'au 31 août 2008, le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, FINUL et a appelé au règlement des causes de la guerre de 2006. ** Les familles des combattants du mouvement Fateh al-Islam, 63 femmes et enfants, les derniers civils encore présents dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, ont été évacuées vendredi 24 août 2007 dans un convoi militaire jusqu’à Tripoli, suite à des négociations menées par des chefs religieux palestiniens.

Lundi 27 août 2007 : Après une rencontre avec la députée Saïda Bahia Hariri, le représentant de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) au Liban Abbas Zaki a déclaré que "les Emirats Arabes Unis allaient offrir prochainement 5 000 maisons préfabriquées en plus de celles déjà offertes par l’UNRWA, Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, pour héberger les habitants déplacés du camp palestinien de Nahr Bared où le Fatah al-Islam se trouve retranché depuis le 20 mai 2007. Selon Abbas Zaki, les terrains nécessaires à l’installation de ces préfabriqués auraient déjà été loués à proximité du camp palestinien.

Jeudi 30 août 2007 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR), a publié mercredi 29 août 2007 un rapport de 128 pages intitulé "Les civils agressés : Attaques de roquettes du Hezbollah contre Israël pendant la guerre de 2006" (en anglais : "Civilians under Assault : Hezbollah’s Rocket Attacks on Israel in the 2006 War") qui indique que pendant la guerre de 2006, le Hezbollah a tiré des milliers de roquettes sans distinction et parfois de façon délibérée sur des zones civiles dans le nord d’Israël, tuant au moins 39 civils. Human Rights Watch a déclaré que les justifications données par le Hezbollah pour ses attaques contre des villes israéliennes –qu’il s’agissait de répondre aux tirs sans distinction en provenance d’Israël contre le sud du Liban, et d’entraîner Israël dans une guerre terrestre – n’avaient aucune base légale au regard des lois de la guerre. Human Rights Watch exhorte le Hezbollah, en pratique comme en théorie, à cesser toutes les attaques qui prennent délibérément pour cible les civils, ainsi que celles qui ne peuvent pas faire la distinction entre civils et combattants, et à renoncer publiquement à l’argument selon lequel les attaques contre des civils israéliens sont autorisées en représailles aux attaques israéliennes contre des civils libanais. Le rapport fait appel au gouvernement du Liban pour qu’il interdise la livraison de roquettes au Hezbollah tant que celui-ci les utilise, ou qu’il souscrit à une doctrine qui autoriserait leur utilisation, pour tirer délibérément ou sans distinction sur des zones civiles. Human Rights Watch a précisé que dans certains cas Israël avait placé ses propres installations militaires fixes et mobiles dans ou à proximité de zones civiles du nord d’Israël, soulevant des questions quant à savoir s’il respectait complètement la règle exigeant d’éviter, dans la mesure du possible, de situer des objectifs militaires au sein ou à proximité de zones fortement peuplées et de protéger convenablement tous les citoyens résidant près d’installations militaires. Même si cette pratique ne diminue pas la responsabilité du Hezbollah de faire à tout moment la distinction entre non-combattants et cibles militaires légitimes, Human Rights Watch presse le gouvernement d’Israël de prendre toutes les mesures réalisables pour situer les objectifs militaires à l’écart des zones fortement peuplées, et de garantir des mesures suffisantes pour protéger de façon égale tous les civils pouvant courir un plus grand risque de tirs ennemis du fait de leur proximité avec des installations militaires israéliennes. Enfin, observant qu’aussi bien le gouvernement libanais que le gouvernement israélien se sont abstenus jusqu’ici d’enquêter sur les violations du droit humanitaire international commises au cours de la guerre de 2006, Human Rights Watch recommande que le Secrétaire général des Nations Unies crée une commission d’enquête internationale afin d’examiner les rapports sur les violations du droit humanitaire international, y compris d’éventuels crimes de guerre, au Liban et en Israël, et de formuler des recommandations en vue d’exiger des comptes à ceux qui ont violé la loi.

Vendredi 31 août 2007 : Le premier ministre Fouad Siniora a dénoncé mercredi 29 août 2007 le rapport de 128 pages intitulé "Les civils agressés : Attaques de roquettes du Hezbollah contre Israël pendant la guerre de 2006" (en anglais : "Civilians under Assault : Hezbollah’s Rocket Attacks on Israel in the 2006 War") de l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR) critiquant les actes du Hezbollah durant la guerre contre Israël en 2006 et s'est opposé à la présentation de ce document à Beyrouth. Fouad Siniora a déclaré : "Ces défenseurs des droits de l'homme auraient mieux fait de commencer par Israël et de montrer l'ampleur des crimes qu'il a commis contre le Liban pendant la guerre, en juillet 2006". Il a ajouté : "Même les alliés d'Israël considèrent ses actions dans ce conflit comme des crimes de guerre. Durant la guerre de juillet 2006, l'Etat hébreu a violé toutes les ententes et les conventions internationales". Il a rappelé que pendant les 72 heures qui avaient précédé l'adoption, par le Conseil de Sécurité de l'ONU, d'une résolution exigeant la cessation des hostilités, "Israël, au mépris de la loi internationale, avait largué, sans hésiter, 3,5 millions de bombes à cassettes sur le territoire du Liban du Sud". Lire l'édition de Fil-info-France du 30 août 2007 (Liban)



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