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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 13 AVRIL 2004
- L'Elysée a annoncé
que le président Jacques Chirac se rendra jeudi
à Alger pour rencontrer le président
Bouteflika. Vendredi, le
président de la République (réélu en 2002 à
plus de 82 %) avait adressé ses
"félicitations les plus sincères et les
plus chaleureuses" au président algérien
Abdelaziz Bouteflika (réélu à 84,99 %) en
l'assurant que la France se tient à ses
"côtés" sur la voie des réformes.
"Il nous revient de poursuivre ensemble la
construction d'un partenariat d'exception, à la
hauteur des attentes de nos deux peuples et à la
mesure des défis communs auxquels nos deux pays
sont confrontés dans un monde toujours plus
incertain". Selon l'AFP, Jacques Chirac a
également téléphoné à Abdelaziz Bouteflika
pour lui renouveler de vive voix ses
félicitations après sa réélection pour un
second quinquennat. "Le scrutin du 8 avril
et la campagne qui l'a précédé ont permis au
peuple algérien de démontrer sa volonté
d'aller de l'avant sur le chemin du pluralisme
démocratique et de la modernisation économique
et sociale". "Dans cette entreprise, la
France se tient à vos côtés. Soyez convaincu
de ma détermination et de celle du gouvernement
français à accompagner les réformes conduites
sous votre autorité par une coopération
approfondie dans tous les domaines". Jacques
Chirac rappelle qu'à la suite de sa visite
d'Etat en Algérie, en mars 2003, et
conformément à la Déclaration d'Alger signée
lors de ce voyage et qui fixe le cadre concret de
la refondation des relations entre l'Algérie et
la France, "les efforts engagés ensemble en
ce sens" ont "déjà porté de nombreux
fruits". "Les échanges de toute nature
entre nos deux pays se multiplient. Notre
dialogue politique étroit s'appuie sur une très
large convergence de vues, qu'il s'agisse du
dialogue euro-méditerranéen, de la situation au
Proche et au Moyen-Orient ou de l'enjeu crucial
que constitue le développement et la stabilité
du continent africain". Enfin, Jacques
Chirac adresse à Abdelaziz Bouteflika ses
"voeux personnels" pour lui-même et
"ses souhaits de succès dans la haute
mission" qui lui incombe. NDLR. L'état
d'urgence en Algérie est instauré depuis le 9
février 1992. Les partis islamistes sont
interdits comme le Front Islamique du Salut FIS
(dissous le 29 avril 1992, alors proche de la
victoire électorale) et leurs 2 leaders historiques,
Cheikh Madani Abbassi et Ali Belhadj,
emprisonnés et aujourd'hui libérés demeurent
également "interdits" de toutes
activités politiques.
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