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FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 27 AVRIL 2004



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Fil info France - Mardi 27 avril 2004


Réunis lundi à Paris pour 2 jours pour discuter du partage des eaux du fleuve Niger et sa gestion, les dirigeants de 9 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, ont signé une déclaration sur les principes de bonne gouvernance pour un développement durable et partagé du bassin du Niger.

A nouveau jugée, l'affaire dite de "l'escroquerie du Sentier", ce quartier juif de la confection à Paris, véritable zone de non droit, est examinée en appel depuis lundi et pour 2 mois devant la 3ème chambre de la cour d'appel de Paris. Sur plus de 80 condamnés en correctionnelle pour une escroquerie au préjudice de banques et de compagnies d'assurances où ils avaient des complices, obligées de rembourser solidairement 23,4 millions d'euros aux victimes, seuls 53 condamnés ont fait appel, mais tous ont été convoqués. Il s'agit d'un important système d'escroquerie organisé au milieu des années 90 qui porte sur "une cavalerie d'habitude, érigée en système et doublée de carambouille des marchandises" d'un montant de plus de 80 millions d'euros. En clair, il s'agissait d'un système mafieux bien connu consistant à des échanges de fausses factures, dans le but d'obtenir de l'argent auprès des banques, et sur des entreprises qui passaient de grosses commandes en sachant qu'elles allaient déposer le bilan, et qu'elles ne paieraient jamais les marchandises. Le cerveau de l'affaire Haïm Weizman, qui sera jugé en septembre et octobre par le tribunal correctionnel de Paris, condamné à 7 ans de prison ferme, et 600 000 euros d'amende, avait pris la fuite en Israël pour échapper à un mandat d'arrêt international. Mais Haïm Weizman, en visite en Bulgarie, a été arrêté et extradé en mars 2004 vers Paris où il est incarcéré. Thierry Luksemberg l'un de ses complices (condamné à 6 ans de prison et 300 000 euros d'amende), en fuite lors du premier procès sera jugé aux côtés de l'escroc Weizman.

Les représentants du patronat et des syndicats qui siègent à l'UNEDIC se sont rencontrés afin d'étudier les conséquences du jugement du tribunal de grande instance de Marseille qui a ordonné le rétablissement de 256 000 euros d'indemnités non perçues (allocations) à 35 chômeurs qui contestaient la "modification" du contrat de Plan de Retour à l'Emploi, PARE au 1er janvier 2004. C'est-à-dire une suppression de 7 mois d'indemnités. D'autres jugements sont attendus les 11 mai à Paris, 25 mai à Créteil et 1er juin à Toulouse. Si l'assurance-chômage devait rembourser l'ensemble des demandeurs d'emplois ayant perdu leur indemnisation, 1,5 à 2 milliards d'euros seraient nécessaire à l'UNEDIC. Ce serait la quasi faillite en raison d'un déficit de 7 milliards d'euros prévu à court terme, fin 2004.
Plus de détails : Les chômeurs au tribunal (rubrique du 17 avril 2004, FRANCE) ; "Enquête sur l'emploi 2003" (rubrique du 22 avril 2004, FRANCE)
 
Le Tribunal Administratif de Lyon qui avait suspendu le 23 avril 2004 l'exécution de l'arrêté ministériel d'expulsion "urgent" signé le 26 février 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, pris contre l'imam salafiste de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, invoquant "un doute sérieux sur la légalité de cette décision", a rejeté les "nouveaux éléments" du ministère de l'Intérieur (des notes blanches des Renseignements généraux, RG) qui "ne suffisent pas à justifier qu'il soit mis fin à la mesure de suspension". Le ministère de l'Intérieur a décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat. Abdelkader Bouziane expulsé en Algérie, peut rentrer en France, pour y rejoindre ses enfants. Il avait déclaré et écrit dans un magazine lyonnais "Lyon Mag" qu'il ne voulait pas "élever la voix, frapper ou commettre des attentats pour convertir les gens à l'Islam" précisant, en évoquant les attentats de New York et de Madrid, attribués à Ben Laden, que "c'est un grand pêché de poser une bombe car Allah est en colère quand on tue des innocents", arguments qui ont convaincu le juge et désavoué une fois de plus l'ancien ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy, aujourd'hui au budget de la France. Maître Mahmoud Hebia, avocat d'Abdelkader Bouziane dit être sans nouvelle de son client "disparu" en Algérie depuis son expulsion du 22 avril 2004. Lire nos éditions du mercredi 21 avril 2004, jeudi 22 avril 2004 et samedi 24 avril 2004 (rubrique FRANCE).




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