FRANCE, FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, JEUDI 29 JUILLET 2004



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Fil info France - Jeudi 29 juillet 2004


 
A l'occasion de l'anniversaire de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a souhaité rendre un hommage solennel aux journalistes disparus ou décédés au cours de leur mission en inaugurant jeudi 29 juillet 2004 à 11 heures une plaque à leur mémoire sur le parvis des Libertés et des Droits de l'Homme au Trocadéro, (Palais de Chaillot). Cette plaque, dédiée à la mémoire des journalistes, comporte le texte suivant : "En hommage aux journalistes et professionnels de l'information, victimes de leur devoir d'informer, disparus ou morts en mission. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme Article XI de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen - 1789". L'AFP (Agence France Presse) a été associée à cet événement.

Le meurtrier présumé du jeune Romain, 15 ans, tué à coups de hachette pour un vol de motocycle le 17 juillet sur l'île de la Barthelasse à Avignon, (Vaucluse) a été interpellé. Il s'agit d'un Marocain en situation irrégulière d'une vingtaine d'années qui a été arrêté au centre de rétention de Sète (Hérault), où il attendait son expulsion. Il avait été surpris en flagrant délit de vol dans un supermarché à Aigues-Mortes, dans le Gard, en fin de semaine dernière, sans qu'il y ait eu de procédure en comparution immédiate, ni même de poursuite judiciaire, donc pas de
statistique négative de la délinquance. Le préfet du Gard a pris alors à son encontre un arrêté de reconduite à la frontière. Détenu au centre de rétention du département de l'Hérault, il aurait parlé du meurtre à un "co-détenu", qui l'aurait dénoncé auprès des services de la police aux frontières (PAF) et permis son interpellation par le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Montpellier, (Hérault) en charge de l'enquête. Le prévenu sera, après interrogatoire, transféré vers le parquet (ministère public) d'Avignon où l'affaire est instruite. Les analyses génétiques (ADN) destinées aux juges seront insérées au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) (articles 706-54 et R53-16 du code de procédure pénale) et ensuite conservées au service central de préservation et de conservation des prélèvements biologiques (SCPPB), qui est géré par l'institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). Les profils génétiques et les prélèvements associés sont conservés pendant 40 ans ou jusqu'au 80ème anniversaire d'une personne condamnée. Elles confirmeront ou non la culpabilité de ce jeune homme présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable par un tribunal, conformément à l'article 9 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789. Les obsèques du jeune Romain qui se sont déroulées samedi 24 juillet 2004 à l'église du Sacré Coeur d'Avignon ont provoqué un vif émoi dans toute la région. Plus de détails : Les limites des fichiers génétiques de la police ; L'ADN : ECHANGE D'INFORMATIONS ENTRE ETATS

ANTISEMITISME :
Une trentaine de tombes du cimetière juif de Saverne (Bas-Rhin) ont été profanées par des croix gammées.

"Les juifs doivent venir en Israël non pas en raison de la haine ou de la peur ; les juifs doivent réaliser 'l'aliyah' parce que c'est leur patrie", a déclaré le Premier ministre israélien Ariel Sharon qui assistait à l'arrivée d'un groupe de 200 Juifs de France en Israël venus réaliser le "rêve de leur vie". La France abrite la plus importante communauté juive d'Europe. L'
Agence juive aide à l'organisation des départs, prévoyant l'émigration de 30 000 juifs en 3 ans, se basant sur une étude de novembre 2002 du Fonds social juif unifié (Association reconnue d'utilité publique). Ariel Sharon a enfin rendu hommage à la France pour son "action déterminée" contre l'antisémitisme, témoignant de sa volonté d'apaiser les tensions diplomatiques avec Paris après avoir invité les juifs de France à fuir "l'antisémitisme le plus sauvage" en désignant la communauté musulmane, elle aussi la plus importante d'Europe. Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France CRIF avait déploré cette polémique entre la France et Israël : "Espérant vivement que cette tension s'apaisera rapidement pour le plus grand profit des 2 peuples et des 2 pays. Rappellant l'attachement indéfectible des Juifs de France aux valeurs de la République ainsi que son soutien à Israël. Le CRIF considère que l'émigration vers Israël reste pour les individus et les familles une affaire d'ordre strictement privé, persuadé qu'une prochaine visite du premier ministre israélien en France permettrait d'apaiser les tensions et dissiper les malentendus.

Les députés ont voté mardi en première lecture un article du "Projet de loi de modernisation de la sécurité civile" qui reconnaît pour la première fois "le caractère dangereux" du métier de sapeur-pompier professionnel et des missions exercées par les pompiers volontaires. Les députés ont adopté 2 amendements du rapporteur Thierry Mariani (UMP), l'un qui exonère de droits de succession les enfants de sapeurs-pompiers morts en opération de secours et cités à l'ordre de la Nation, et le second, qui étend également à ces enfants le bénéfice de la majoration de notes dont bénéficient les orphelins de guerre de moins de 21 ans lorsqu'ils sont candidats aux concours administratifs pour l'accès aux emplois de bureau. NDLR. 25 sapeurs-pompiers ont perdu la vie en 2002, non compté les nombreux blessés.

Olivier Calvet, 33 ans, informaticien à la mairie de Brignoles (Var) jugé en comparution immédiate pour avoir allumé un incendie à Brignoles, a été arrêté par les gendarmes à l'audience dès l'énoncé du jugement pour entamer sa peine de 2 mois de prison ferme. La procureure, Marion Menot, avait requis 10 mois de prison ferme et un mandat de dépôt contre le prévenu, surpris par un témoin en train d'allumer un feu lundi soir sur les hauteurs de Brignoles. Sa peine de 12 mois de prison, dont 10 avec sursis, est assortie d'une mise à l'épreuve de 3 ans avec obligation de soins psychiatriques.




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