SOMMAIRE

ISRAEL,
FIL-INFO-ISRAEL ©, 2010, ARCHIVES, JANVIER 2010



Vendredi 1er janvier 2010 : Mordechaï Vanunu (54 ans), technicien nucléaire israélien, surnommé "l'espion nucléaire", qui avait révélé au monde les secrets nucléaires militaires de l'Etat hébreu, libéré le 21 avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans en isolement, a été arrêté mardi 29 décembre 2009 et placé aux arrêts à son domicile pour être entré "en contact avec des étrangers". Lors de sa libération, il lui a été interdit tout contact avec des étrangers, notamment avec les journalistes, le droit de détenir un ordinateur, et privé de passeport. Le ministre de l'Intérieur lui avait interdit de quitter Israël pendant au moins un an. Mordechaï Vanunu est aussi interdit de séjour en dehors des frontières d’Israël sur le motif qu’il pourrait révéler d’autres secrets. Mordechaï Vanunu est "suspecté d'avoir eu des contacts avec des agents étrangers, et sera présenté au tribunal de district de Jérusalem en vue de son inculpation", selon la justice israélienne. Selon son avocat, il a rencontré dans un hôtel de Jérusalem une ressortissante norvégienne avec laquelle "il entreprenait une relation". ** Les 2 grands rabbins d'Israël, le grand rabbin ashkenaze Yona Metzger et son codisciple sépharade, Shlomo Amar, ont adressé une lettre à toutes les communautés juives d'Israël qui affirment que "les avortements retardent "la rédemption messianique". Ils dénoncent dans leur lettre l'avortement comme "une véritable épidémie, qui coûte chaque année la vie à des dizaines de milliers de juifs". 50 000 interruptions de grossesse sont recensées chaque année en Israël, dont 20 000 réalisées dans des conditions illégales". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 4 janvier 2010 : A l'occasion du premier anniversaire de l'offensive militaire israélienne meurtrière "Plomb durci" sur la Bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009, plusieurs centaines de militants pacifistes israéliens, arabes et juifs ont défilé samedi 2 janvier 2010 dans le centre de Tel-Aviv la capitale pour protester contre le blocus imposé par Israël à la Bande de Gaza et dénoncé "les crimes de guerre" israéliens. Un message verbal du premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, soutenant la manifestation, a été diffusé du côté israélien de la clôture de sécurité par téléphone mobile, par le député arabe israélien, Taleb A-Sana. Ismaïl Haniyeh y a affirmé que le Hamas était "devenu plus fort" et répété que "le peuple palestinien ne renoncerait jamais à Jérusalem". Des députés d'extrême-droite ont immédiatement réclamé publiquement la levée de l'immunité parlementaire du député arabe et des poursuites judiciaires à son encontre pour "contacts avec l'ennemi". ** Intervenant dimanche 2 janvier 2010 à la radio publique israélienne, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, chef du parti d'extrême-droite, Israel Beiteinu (Yisrael Beiteinu Israel notre maison), s'est interrogé sur le président palestinien Mahmoud Abbas, se demandant si celui-ci représentait tous les Palestiniens, en raison du contrôle de la Bande de Gaza par le Hamas. Il a souligné que la légitimité de Mahmoud Abbas est également mise en doute en Cisjordanie. Avigdor Lieberman a déclaré : "Signer un accord avec Abou Mazen (NDLR. (nom de guerre de Mahmoud Abbas) reviendrait à signer avec le chef du Fatah" le parti du président de l'Autorité palestinienne. Ajoutant : "Il est important qu'il y ait des pourparlers politiques, et nous sommes prêts à cela, mais sans conditions préalables". Il a conclu : "L'honneur national est une valeur qui compte au Proche-Orient, et le temps des attitudes obséquieuses est révolu. Nous n'avons pas à adopter des faux semblants pour chercher à plaire". ** Les proches et amis ont marqué dimanche 3 janvier 2010 le quatrième anniversaire de l'attaque cérébrale de l'ancien premier ministre Ariel Sharon, qui l'a plongé dans un coma le 4 janvier 2006, et irréversible selon ses médecins. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 6 janvier 2010 : ISRAEL/PALESTINE : La municipalité de Jérusalem a approuvé lundi 4 janvier 2010 la construction de 4 immeubles de 24 logements réservés à des Juifs dans la partie orientale de la ville annexé par Israël en 1967. Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas, a immédiatement dénoncé cette décision, affirmant : "Ce projet de construction est un défi à la communauté internationale et aux efforts arabes et internationaux qui visent à sauver le processus de paix". Saëb Erakat, principal négociateur palestinien, a "condamné dans les termes les plus vifs cette décision (...)" ajoutant : "Le cabinet Netanyahu prend les négociations de paix en otage, car il modifie totalement la réalité sur le terrain en poursuivant les activités de colonisation". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 7 janvier 2010 : Plusieurs milliers de Palestiniens, qui vivaient depuis quelques années à l'étranger, ont vu leur carte d'identité et leur statut de résident à Jérusalem Est révoqués dans le cadre de la nouvelle politique israélienne visant à limiter la présence palestinienne dans la partie arabe de Jérusalem, annexée par l’Etat hébreu en 1967, afin de consolider sa souveraineté sur la ville, considérée comme "capitale indivisible et éternelle" d'Israël. Selon Dalia Kerstein, directrice exécutive du Centre HaMoked, une organisation israélienne pour la défense des droits civiques, 4 577 Palestiniens ont perdu leur droit de résidence à Jérusalem. Elle a ajouté que "ces radiations ont pour but de limiter la population palestinienne et de maintenir une majorité juive à Jérusalem. Ces Palestiniens sont natifs de Jérusalem, ce ne sont pas des immigrés récemment installés". Le ministère israélien de l’Intérieur a affirmé "ne faire que chasser les abus" : "L’Etat d’Israël continue de payer des prestations sociales à des gens qui ne vivent plus ici. Il est tout à fait normal qu’ils ne soient plus considérés comme résidents". 250 000 Palestiniens résident à Jérusalem-Est avec le statut précaire de "résidents permanents" de l'Etat d'Israël qui a annexé la ville en 1967 et bénéficient des lois relatives aux immigrants non juifs, comme la sécurité sociale et de la liberté de circuler sur le sol israélien, à la différence des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza confinés dans leurs territoires respectifs. Lire l'édition de Fil-info-France du 3 décembre 2009 ** ISRAEL/PALESTINE : La Fondation palestinienne al-Aqsa pour les Waqfs et le Patrimoine a annoncé dimanche 3 janvier 2010 qu'un "effondrement de terre a eu lieu hier à Jérusalem Est dans la rue principale du quartier Silwane situé à mi-chemin de la mosquée al-Aqsa à cause des excavations israéliennes" provoquant un "fossé de 2 mètres de longueur sur 1 mètre de largeur et 1,5 mètre de profondeur". La Fondation a ajouté que les autorités israéliennes creusaient un réseau de tunnels en-dessous de ce quartier vers la mosquée Al Aqsa. Le Comité de la défense des terres et des établissements de Silwane a mis en garde contre de nouveaux effondrements en raison de la persistance d'Israël dans ses travaux d'excavation, faisant état du fissurage de nombreuses habitations de Palestiniens habitant la vallée de Hilwa et la région de la porte des Maghrébins en raison des opérations israéliennes de creusement. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 9 janvier 2010 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a demandé vendredi 8 janvier 2010, dans une lettre transmise au ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, la libération de 3 "prisonniers de conscience", Jamal Juma, Abdallah Abou Rahma et Mohammed Othman, qui avaient participé à une campagne de protestation contre la construction du mur de séparation érigé en Cisjordanie occupée. Amnesty a déclaré "avoir des raisons de craindre que ce soit la seule raison de leur détention". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 11 janvier 2010 : Le premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche 10 janvier 2010 dans un communiqué qu'il avait décidé "de fermer la frontière sud d'Israël aux éléments infiltrés et aux terroristes" en construisant une barrière de sécurité sur une partie de sa frontière avec l'Egypte. Le premier ministre israélien a souligné : "C'est une décision stratégique visant à préserver le caractère juif et démocratique d'Israël". Il a ajouté : Nous ne pouvons laisser des dizaines de milliers de travailleurs en situation irrégulière s'infiltrer en Israël par la frontière sud et inonder notre pays de clandestins étranger". La réalisation de la clôture prendra 2 ans et coûtera un milliard de shekels (270 millions de dollars). ** Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche 10 janvier 2010 à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qu'Israël "va riposter immédiatement et puissamment" à tout nouveau tir de roquettes provenant de la Bande de Gaza" ajoutant qu'une vingtaine d'obus de mortier et de roquettes avaient été tirés sur l'Etat juif la semaine dernière à partir de Gaza. ** Le premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté dimanche 10 janvier 2010 la demande du Hamas de libérer des centaines de prisonniers palestiniens en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit enlevé par des combattants palestiniens le 25 juin 2006, et a souligné que "les terroristes dangereux, qui ont du sang sur les mains, ne seront pas libérés, car ils pourraient mettre en danger la vie des Israéliens". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 12 janvier 2010 : L'ancien président israélien, Moshé Katzav, accusé de viol et d'agression sexuelle sur une de ses anciennes employées, a été appelé à témoigner devant le tribunal d'instance de Tel-Aviv, dimanche 10 janvier 2010, audience qui s'est déroulée à huis clos. 10 autres femmes avaient également porté plainte contre Moshe Katsav. L’ancien chef d’Etat risque jusqu‘à 16 ans de prison s’il est reconnu coupable. Le procureur général d'Israël, Menahem Mazouz, avait recommandé, le 24 janvier 2007, l'inculpation pour viol, harcèlements sexuels, obstruction à la justice et menaces contre témoins. Menahem Mazouz avait annoncé jeudi 28 juin 2007 que l'ancien président Moshe Katsav, accusé de viol et de harcèlement sexuel, et qui a été suspendu de ses fonctions pour 3 mois en janvier 2007, et dont le mandat arrive à échéance le 15 juillet 2007, "qu'aux termes de ce compromis, a reconnu sa responsabilité dans une longue série de délits sexuels, notamment harcèlement et actes indécents" contre deux de ses ex-employées ainsi qu'avoir "exercé des pressions sur un témoin". Grâce à ce compromis, l'accusation de viol ne figure pas dans ces délits et le président Katsav s'en tire avec une peine de prison avec sursis. Menahem Mazouz a également indiqué que "l'employée qui avait accusée de viol le président Moshe Katsav, alors qu'il était ministre du Tourisme, et qui avait été déboutée de cette accusation, a annoncé qu'elle a fait appel devant la Cour suprême pour faire annuler le compromis "immoral" et "contraire à l'intérêt public". Si l'accusation de viol avait été retenue, Moshe Katsav aurait risqué 16 ans de prison. Cité par la radio publique, Moshe Katzav a affirmé s'être fait violence "en acceptant de reconnaître sa responsabilité pour des actes qu'il n'a pas commis, afin d'épargner de nouvelles souffrances à sa famille". 11 femmes avaient porté plainte contre le président israélien. Kinneret Barachi, l'avocate de la principale plaignante qui a été déboutée, a indiqué que ce "compromis est un message regrettable aux violeurs". Lire notre édition du 25 janvier 2007 et du 1er février 2007 (Israël). La Cour suprême avait suspendu mercredi 25 juillet 2007 l’application du compromis conclu entre le Procureur général d'Israël Menahem Mazouz et l’ancien président Moshe Katsav. Les juges ont donné 21 jours au Procureur Général pour justifier sa décision de renoncer à son projet initial d’inculper Moshé Katsav de viol, et d’accepter de réduire les charges à des délits de harcèlement sexuel, pour ne requérir qu’une peine de prison avec sursis en échange de l’aveu de culpabilité de Moshé Katsav. La Cour Suprême n’a pas été convaincue par les explications présentées jusque là par les magistrats du Parquet, et leur a notamment ordonné d’expliquer pourquoi la principale plaignante, l’ancienne secrétaire du président, avait été déboutée de sa plainte pour viol. La Haute Cour a également ordonné à Menahem Mazouz de présenter l’acte d’accusation initial qu’il avait préparé contre Moshé Katsav. Lire l'édition de Fil-info-France du 29 juin 2007 Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 14 janvier 2010 : Le vice ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, qui avait publiquement humilié l'ambassadeur de Turquie, Oguz Celikkol, à Tel Aviv lundi 11 janvier 2009 à la suite de la diffusion par la télévision publique turque d'une série présentant " les agents des renseignements israéliens comme des ravisseurs d'enfants", a présenté des excuses dans un communiqué publié mardi 12 janvier 2010 dans la soirée, "pour son comportement inacceptable diplomatiquement" ajoutant : "Néanmoins, ce n'était pas mon intention de manquer de respect à l'honneur de l'ambassadeur et à l'avenir, je clarifierai ma position de manière acceptable diplomatiquement". Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également publié un communiqué mercredi 13 janvier 2010 dans lequel il se disait "satisfait des excuses de M. Ayalon", ajoutant que "la protestation de M. Ayalon était justifiée mais qu'elle n'avait pas été formulée correctement au niveau diplomatique". ** Le chef du Mouvement islamique arabe israélien, cheikh Raëd Salah, a été condamné mercredi 13 janvier 2010 par un tribunal israélien à 15 mois de prison, dont 6 avec sursis. Il était accusé d'avoir frappé un policier lors d’une manifestation organisée en février 2007 contre des travaux effectués par les autorités israéliennes près de la porte des Maghrébins donnant accès à l’Esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem. ** ETATS-UNIS/ISRAEL : Le Pentagone a annoncé lundi 11 janvier 2010 que suite à un accord finalisé en décembre 2009 avec l'Etat d'Israël, autorisé par le Congrès en 2007, la valeur du stock d’armement de l’armée américaine en Israël sera porté à 800 millions de dollars, contre 400 millions de dollars actuellement. Le Pentagone a également indiqué que cet accord n'a "rien à voir avec l'Iran ou la situation actuelle, dans la mesure où le feu vert du Congrès date de 2007. L'armée américaine maintient un stock d'armement dans certains pays alliés, dont Israël, la Corée du Sud et des pays du Golfe, en cas de besoin dans le cadre de ses opérations. Un responsable américain de défense sous couvert d'anonymat a précisé que l'armée israélienne peut aussi avoir accès à ce matériel (armements, véhicules blindés, pièces d'artillerie, munitions...) en cas d'urgence, mais seulement avec l'autorisation préalable des Etats-Unis. ** TURQUIE/ISRAEL : Crise diplomatique aiguë entre la Turquie et Israël après la diffusion par la chaîne de télévision publique turque, TRT1, d'une série hebdomadaire intitulée "Ayrilik" ("Séparation") dans laquelle on voit notamment un soldat israélien tirer délibérément sur une fillette palestinienne qui s'écroule morte en souriant. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, chef du parti ultra-nationaliste d'extrême droite Israel Beiteinu (Yisrael Beiteinu Israel notre maison), en visite à Chypre, avait déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue chypriote Markos Kyprianou et Commissaire européen à la Santé, que la Turquie "devait traiter Israël avec respect et dignité" ajoutant "ne pas vouloir d'une confrontation ou une dispute" avec la Turquie. La situation s'était aggravée lorsque l'ambassadeur de Turquie en Israël, Oguz Celikkol, avait été convoqué le lundi 11 janvier 2009 à Tel Aviv par le vice ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, en refusant de lui serrer la main, le contraignant à attendre longuement dans un couloir puis à s'asseoir plus bas que son interlocuteur, pour protester contre un téléfilm turc jugé "antisémite et anti-israélien". Au début de la réunion avec l'ambassadeur turc, Danny Ayalon avait demandé aux photographes de remarquer que ses assistants et lui-même étaient assis sur des chaises plus hautes que celle de l'ambassadeur turc. Le président turc, Abdullah Gül, avait accordé un délai jusqu'à mercredi 13 janvier 2010 au soir pour qu'Israël "rectifie son erreur" et "présente des excuses". Sinon la Turquie rapatriera dès demain (NDLR. Jeudi 14 janvier 2010) son ambassadeur en Israël. Les relations entre Israël et la Turquie, principal allié d'Israël dans la région depuis la signature par les 2 pays d'un accord de coopération militaire en 1996, se sont dégradées après l'offensive militaire israélienne "Plomb durci" sur la Bande de Gaza. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui assistait jeudi 29 janvier 2009 à la 39e édition du Forum économique mondial de Davos, avait quitté un débat public portant sur la Bande de Gaza, alors que le président israélien, Shimon Peres, défendait l'offensive israélienne sur la Bande de Gaza. Lire l'édition de Fil-info-France du 30 janvier 2009. La Turquie a interdit à Israël de participer à l'exercice de la force aérienne de l'OTAN en octobre 2009 (Lire l'édition de Fil-info-France du 12 octobre 2009) et a ensuite refusé de censurer une fiction télévisée qui montrait des Israéliens tuant des Palestiniens. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 15 janvier 2010 : Pour la première fois depuis l'an 2000, date du début de la seconde Intifada le 29 septembre 2000, jour où le premier ministre d'alors, Ariel Sharon, se rend sur l'Esplanade des Mosquées accompagné d'une importante escorte armée, une provocation pour les Palestiniens, 150 agriculteurs, ingénieurs agronomes et fonctionnaires palestiniens ont été autorisés par l'armée israélienne à sortir de Cisjordanie pour se rendre mercredi 14 janvier 2010 à un salon international technologique agricole Agro-Mashov qui se tient à Tel-Aviv mercredi 14 et jeudi 15 janvier 2010. Selon des chiffres du ministère israélien, un tiers de la production de légumes de Cisjordanie arrive sur les marchés israéliens. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 16 janvier 2010 : ISRAEL/PALESTINE : Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier 2010, une délégation composée de 10 évêques catholiques d'Europe et des Etats-Unis a dénoncé, à l'issue d'une visite à Jérusalem, "les obstacles que met Israël à la création d'un Etat palestinien". Les évêques ont condamné "la violence, l'insécurité, les démolitions de maisons, les problèmes de permis et de visas, le tracé de la barrière de séparation érigée en Cisjordanie par Israël, les expropriations de terres et autres politiques qui menacent la solution de deux Etats et la présence chrétienne". Les membres de la délégation ont appelé les "dirigeants politiques et tous les gens de bonne volonté à avoir le courage de faire la paix". Poursuivant : "La distance séparant Israéliens et Palestiniens s'accroît et l'absence de contacts humains mine la confiance et le dialogue". L'Evêque d'Evry en France, Monseigneur Michel Dubost, a regretté "une politique des autorités israéliennes qui consiste à vider Jérusalem de tout ce qui peut faire qu'elle soit la capitale de 2 Etats", rappelant que la communauté internationale ne reconnaît pas l'occupation israélienne de cette ville. Il a conclu : "On voudrait faire de Jérusalem une sorte de Disneyland religieux". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 20 janvier 2010 : Mark Regev, porte-parole du premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté lundi 18 janvier 2010 l'appel contenu dans un nouveau rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International rendu public ce même jour, intitulé "l'asphyxie de Gaza soumise au blocus israélien" (en anglais : Suffocating: The Gaza Strip under Israeli blockade") dans lequel elle réclame à Israël la levée du blocus qu'il impose à 1,4 millions de Palestiniens de la Bande de Gaza, coupés du monde extérieur et aux prises avec une pauvreté désespérée, estimant que ce blocus constitue une "punition collective" intolérable. Lire l'édition de Fil-info-France du lundi 18 janvier 2010 (Bande de Gaza). Mark Regev a déclaré : "Les Palestiniens de Gaza sont sous la férule du régime du Hamas qui place le jihad (NDLR. Guerre sainte) contre Israël au-dessus du bien-être de la population". Il a ajouté : "Tout comme son patron, le régime iranien, le Hamas n'a pas le moindre scrupule à sacrifier la population civile sur l'autel de sa politique extrémiste". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 21 janvier 2010 :
S'exprimant mercredi 20 janvier 2010 devant des journalistes étrangers, peu avant la visite de l'Emissaire spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell, le premier ministre Benjamin Netanyahu a critiqué l'Autorité nationale palestinienne notamment le président palestinien Mahmoud Abbas qui conditionne la reprise des pourparlers de paix avec Israël par un gel complet de la colonisation, en déclarant : "Les Palestiniens ont grimpé dans un arbre et ils s'y sentent bien. Des gens leur apportent des échelles. Nous leur apportons des échelles. Et plus les échelles sont hautes, plus ils grimpent haut". Il a ajouté : "Les Palestiniens empilent exigence sur exigence. Il faut leur dire d'être justes et honnêtes, leur dire: 'Entamons les négociations pour la paix, allons y'" et a conclu : "Je suis prêt pour la paix. Est-ce que les Palestiniens sont prêts pour la paix ?". Le conseiller du président palestinien, Nabil Abou Rdainah, a réagi à cette déclaration soulignant que "Mahmoud Abbas attendait davantage d'Israël avant de reprendre les discussions" et que "les garanties américaines ne suffisent pas. (...) Ce dont nous avons besoin, c'est un engagement d'Israël à mettre en oeuvre la feuille de route, ce qui signifie la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 22 janvier 2010 : Le quotidien Haaretz a rapporté dans son édition du mercredi 20 janvier 2010 que le ministère de l'Intérieur "a cessé d'octroyer des permis de travail aux ressortissants étrangers travaillant dans la plupart des organisations internationales non-gouvernementales. Les ONG internationales Oxfam, UNICEF, Médecins sans Frontières, Terre des Hommes, Handicap International et la Société religieuse des Amis (the Religious Society of Friends) opérant dans les Territoires palestiniens , y compris Jérusalem-Est sont concernés par cette nouvelle réglementation, en place depuis 1967, et selon laquelle le Ministère n’octroie plus aux employés des ONG que des visas de touristes, ce qui les empêche de travailler. Jusqu'à présent, les travailleurs devaient s’inscrire auprès du service des relations internationales du Ministère des Affaires Sociales, qui recommandait au Ministère de l’Intérieur de leur fournir un permis de travail B1. Bien que les ressortissants étrangers soient toujours tenus de se mettre en contact avec le Ministère des Affaires Sociales pour recevoir les recommandations qui leur permettront d’obtenir un visa de tourisme, le Ministère de l’Intérieur a l’intention de remettre la responsabilité de ces ONG internationales au Ministère de la Défense auprès duquel elles devront s'enregistrer. Les organisations craignent que la nouvelle politique n’entrave leur capacité à travailler dans la Zone C, soit parce qu’Israël ne la considère pas comme faisant partie de l’Autorité Palestinienne, soit parce qu’ils seront finalement soumis aux restrictions de circulation imposées aux Palestiniens. Ces restrictions comprennent l’interdiction d’entrer à Jérusalem Est et à Gaza par Israël, sauf avec des permis spécifiques et rarement obtenus, ainsi que l’interdiction d’entrer dans les secteurs à l’ouest de la barrière de séparation, sauf pour les habitants des villages qui ont des permis spéciaux, et les citoyens israéliens. Pour les humanitaires, la politique israélienne a pour but de faire fermer leurs bureaux à Jérusalem et les déplacer en Cisjordanie, ce qui les empêcherait de travailler au sein de la population palestinienne de Jérusalem-Est, considérée par la communauté internationale comme territoire occupé. Israël ne reconnaît pas le gouvernement par l’Autorité palestinienne de Jérusalem-Est ou de la zone C, qui comprend 60 % de la Cisjordanie. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 23 janvier 2010 : ONU/ISRAEL : Le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, Martin Nesirky, a annoncé vendredi 22 janvier 2010 que le gouvernement israélien a versé 10,5 millions de dollars aux Nations Unies pour les pertes subies durant le conflit à Gaza du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009, précisant "qu'avec ce paiement, les Nations Unies ont convenu que les questions financières liées aux incidents répertoriés par la Commission d'enquête du Siège de l'ONU sont réglées". Le communiqué précise que "cet argent ne permettra pas lui-même de réparer les bâtiments et les équipements endommagés. En effet, pour cela, le passage rapide et sans entrave de ciment et d'autres matériaux de construction est nécessaire d'urgence. Concluant : "Comme pour la reconstruction générale de Gaza, nous appelons à nouveau à la levée du blocus, afin que la population puisse rebâtir ses maisons et son économie". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 27 janvier 2010 : ISRAEL/BANDE DE GAZA : Le ministre belge de la coopération au développement Charles Michel, en tournée dans la région et qui a rencontré dimanche 24 janvier 2010 à Ramallah en Cisjordanie le premier ministre palestinien Salam Fayyad et a assisté à l’inauguration d’une école entièrement rénovée grâce à des fonds belges, n'a pas été autorisé à se rendre dans la Bande de Gaza par le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon. Ce dernier a argué qu' "autoriser un ministre à Gaza, c'est comme légitimer le Hamas", Mouvement de la Résistance Islamique. Charles Michel a indiqué que cette visite "aurait été l'occasion de dénoncer les pratiques du Hamas", ainsi que "réaffirmer la position de l'Union européenne, qui dit que le Hamas est une organisation terroriste". Le ministre belge a posé la question suivante : "Les populations doivent-elles être frappées 2 fois, d'abord parce qu'elles sont dirigées par une organisation aux pratiques totalitaristes et puis parce qu'il n'y a plus d'accès humanitaire ?". Il a ajouté qu'il "faut un accès libre pour l'humanitaire pour l'ONU et pour les pays qui aident Gaza à se reconstruire". Le nouveau commissaire général de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA), Filippo Grandi, a expliqué samedi 24 janvier 2010 que seuls 20 % des convois humanitaires qui accédaient à la Bande de Gaza avant l'opération Plomb Durci, du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009, chaque mois peuvent encore entrer sur ce territoire bouclé. Charles Michel, qui s'est déclaré "très préoccupé" par cette interdiction, a précisé : "J’ai demandé de pouvoir me rendre à Gaza comme ministre en charge du développement humanitaire dès lors que la Belgique soutient des projets de développement à Gaza. Cette autorisation ne m’a pas été donnée par les autorités israéliennes. Demain, […] ce sera l’occasion pour moi d’exprimer le fait que je ne trouve pas cette situation acceptable. Par ailleurs, j’ai l’intention de faire état de ce point au conseil des ministres européen, pour tenter de vérifier si une position commune européenne ne peut pas être dégagée". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 26 janvier 2010 :
Mark Regev, porte-parole du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche 24 janvier 2010 qu'Israël "allait donner d'ici jeudi" 28 janvier 2010 "sa réponse conformément aux recommandations" du rapport de la Mission d'établissement des faits des Nations Unies sur le conflit à Gaza, menée par le juge sud-africain, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), Richard Goldstone, conformément à la résolution S-9/1 adoptée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à l'issue de sa neuvième session extraordinaire, en janvier 2009, consacrée aux "graves violations des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé résultant en particulier des récentes attaques militaires israéliennes contre la bande de Gaza occupée", menées pendant la période du 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. Benjamin Netanyahu a dénoncé dimanche une montée de l'antisémitisme suscitée par l'offensive "Plomb durci" et laissé entendre que le rapport Goldstone a alimenté cette campagne. Lire l'édition de Fil-info-France du mercredi 16 septembre 2009. Lire également l'édition de Fil-info-France du 20 janvier 2009 ; du 21 janvier 2009 ; du 23 mars 2009 ; du 24 mars 2009 et 24 mars 2009 (2) ; du 25 mars 2009 ; du 2 avril 2009 ; du 27 octobre 2009. Dans une interview publiée samedi 24 janvier 2010 par le quotidien américain "New York Times", le procureur général de l'armée israélienne, Avichaï Mandelblit, a fait état de documents et films prouvant de façon circonstanciée que beaucoup d'accusations du rapport Goldstone sont "mensongères". ** NORVEGE/ISRAEL : Dans un entretien accordé au quotidien émirati "al-Bayan" publié dimanche 24 janvier 2010, le ministre norvégien des Affaires Etrangères, Jonas Gahr Store, a affirmé qu'il a constaté, lors de sa rencontre la semaine dernière avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, que "les Israéliens refusent totalement de tenir des négociations sérieuses destinées à établir un Etat palestinien indépendant". Il a ajouté : "politique actuelle d'Israël ne respecte pas la loi internationale vu qu'il commet quotidiennement les massacres contre le peuple palestiniens innocent et parle en même temps de la paix". Jonas Gahr Store a appelé l'Union européenne, les Nations-Unis et les pays arabes à déployer leurs efforts pour reprendre les négociations de paix. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 28 janvier 2010 : Le ministre de l'Information, Yuli Edelstein, a déclaré mardi 26 janvier 2010 dans une interview à la radio publique israélienne, au lendemain d'une rencontre à New York avec le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, qu'Israël n'a pas l'intention de créer une commission d'enquête sur son offensive à Gaza, qui s'est déroulée du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009 et qui a fait près de 1 400 morts parmi les Palestiniens, pour la plupart des civils, comme le réclame l'ONU dans le rapport de la commission Goldstone. Youli Edelstein a ajouté : "Israël ne transmettra à l'ONU qu'un document portant sur des événements spécifiques ayant fait l'objet d'une enquête interne" au sein de l'armée israélienne. Lire l'édition de Fil-info-France du 26 janvier 2010. Le quotidien "Haaretz" a indiqué qu'Israël "pourrait accepter de mettre en place une commission, aux pouvoirs limités, chargée d'auditionner certains dirigeants politiques et chefs militaires, ainsi que des responsables de l'armée ayant conduit des enquêtes internes sur des incidents précis lors de l'offensive israélienne". 8 associations israéliennes de défense des droits de l'Homme ont appelé le premier ministre Benjamin Netanyahu, dans une lettre ouverte, à "établir sans retard un mécanisme d'enquête indépendant et impartial afin d'examiner en détail les allégations concernant les violations du droit international" durant l'opération israélienne à Gaza. Dans une interview publiée samedi 24 janvier 2010 par le quotidien américain "New York Times", le procureur général de l'armée israélienne, Avichaï Mandelblit, a fait état de documents et films prouvant de façon circonstanciée que beaucoup d'accusations du rapport Goldstone sont "mensongères". ** Un homme d'une cinquantaine d'années a lancé mercredi 27 janvier 2010 à Jérusalem ses chaussures au visage de la présidente de la Cour suprême israélienne, Dorit Beinish, lui brisant ses lunettes et la faisant tomber de sa chaise. Selon les témoins, l'agresseur aurait crié "corruption" en jetant ses chaussures. L'homme a été immédiatement interpellé. Il aurait déjà menacé un juge en 2006 contestant une décision de justice. Légèrement blessée à un oeil, Dorit Beinish a pu reprendre son audience quelques heures après son agression. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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