FRANCE, FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MERCREDI 13 OCTOBRE 2004



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Fil info France - Mercredi 13 octobre 2004


Le rapport de la Commission (Henry) Rousso (directeur de l'Institut de l'histoire du temps présent) sur le négationnisme à l'université Lyon III estime que "les fondateurs de Lyon III ont plus que toléré l'expression d'idées d'extrême droite au sein de l'université" mais écarte l'idée que celle-ci soit aujourd'hui une "fac facho". C'est en février 2002, que l'ancien ministre socialiste de l'Education nationale, Jack Lang, avait mis en place une commission d'historiens chargée d'établir un rapport "sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver leur expression au sein de l'université Lyon 3". C'est à cette même période que les organisations juives établissent des liens présumés entre certains professeurs, des mouvements d'extrême droite et l'université Lyon III, impliqués dans des affaires de négationnisme, aujourd'hui interdites par la loi Gayssot, nom du ministre communiste Jean-Claude Gayssot sous l'investiture de l'ancien Président François Mitterrand. Le numéro 2 (délégué général) du Front National, Bruno Gollnish, professeur d'université et député européen, réagissant sur le rapport Rousso, a déclaré lors d'une conférence de presse à Lyon qu'"il n'y a plus un historien sérieux qui adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg". "Je ne remets pas en cause l'existence des camps de concentration mais, sur le nombre de morts, les historiens pourraient en discuter. Quant à l'existence des chambres à gaz, il appartient aux historiens de se déterminer". Les propos du délégué général du FN suscitent de vives réactions. Tombent-t-ils sous le coup de la loi Gayssot ? Bruno Gollnish a "contesté la légitimité et la légalité" du rapport Rousso sur l'existence de négationnistes au sein de l'Université Lyon-III. D'après lui, la "neutralité" d'Henry Rousso "n'est pas assurée" car c'est un "historien engagé" et "une personnalité juive". Pour le "chasseur de nazis" Serge Klarsfeld, qui vit en Israël, et dont le fils Arno a pris la nationalité israélienne, interrogé sur la Chaine d'Info continue, LCI, Bruno Gollnisch "se pose en successeur véritable d'un antisémite, d'un antijuif". Dans un communiqué, le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF a dénoncé "la double provocation" de Bruno Gollnisch "mettant en doute l'existence des chambres à gaz et mettant en cause un universitaire du seul fait de son origine juive". Le Parti communiste a demandé dans un communiqué que les propos du délégué général du FN soient "poursuivis et sanctionnés". Le Parti socialiste a accusé le numéro 2 du FN de remettre "sciemment sur le devant de la scène les thèses révisionnistes", qui "ont toujours été le fonds de commerce du Front national et le restent".

JUSTICE : La cour administrative d'appel de Lyon a confirmé le succès du site Internet sagace.juradm.fr, en fonction depuis le 4 octobre 2004, qui permet aux avocats, ou aux parties si elles ne sont pas représentées, de connaître l'état d'avancement d'un dossier grâce à un code d'accès confidentiel. D'autres expériences ont lieu depuis mars 2004 à Bordeaux, Douai, Lyon et Paris, la capitale. Plus de détails sur la justice administrative : QU'EST-CE QUE LA JUSTICE ADMINISTRATIVE ? ; CODE DE JUSTICE ADMINISTRATIVE

La Cour de cassation examine ce mercredi 13 octobre 2004 le pourvoi du jugement condamnant à 3 ans de prison dont 1 an ferme, l'ancien préfet de Corse, Bernard Bonnet pour son implication présumée dans l'incendie de 2 paillotes (construites illégalement) en Corse, en mars et avril 1999, dont celle "Chez Francis", sur une plage au sud d'Ajaccio. Dans le quotidien "Le Monde" (daté du mercredi 13 octobre), le préfet "assume cet acte" pour la première fois, "pour être en paix avec lui-même", il reconnaît donc avoir donné "un ordre implicite mais non formalisé" au colonel Mazères, chef de la gendarmerie corse. Le Premier ministre de l'époque était le socialiste Lionel Jospin, le ministre de l'intérieur, Jean-Pierre Chevènement.

CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) : Identification possible de présumés coupables dans l'affaire de l'incendie du centre social juif et de la profanation du cimetière juif de Lyon :
lettre aux télévisions d'Etat, France 2 et à France 3, accusée de délation

CENSURE : Une délégation du Conseil Représentatif des Institutions juives de France, CRIF, composée d'Edith Lenczner, Daniel Bensoussan, Marc Lévy et Marc Knobel, a été reçue au siège du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel CSA, le lundi 11 octobre 2004. Le CRIF "soutient que la diffusion d'Al Manar sur le territoire français constitue un trouble manifeste à l'ordre public et il espère que le CSA prendra toutes ses responsabilités, en rejetant la demande de conventionnement d'Al Manar qui lui a été présentée le 20 septembre 2004". Plus de détails : Le CRIF demande au CSA de ne pas conventionner la télévision du Hezbollah



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