SOMMAIRE

ISRAEL,
FIL-INFO-ISRAEL ©, ARCHIVES, AOUT 2004



Mardi 3 août 2004 : Le ministère de la Défense a autorisé lundi la construction de 600 nouveaux logements (soit plus de 2 000 colons) dans la colonie juive de Maalé Adoumim, en Cisjordanie, où vivent 30 000 personnes dans cette colonie située à l'est de Jérusalem. Selon le quotidien "Maariv", le permis de construire avait été accordé il y a 2 mois, mais le projet avait été tenu secret. Le ministre palestinien Saeb Erekat a accusé Israël de "violation flagrante de la Feuille de route", plan de paix élaboré par le Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) qui prévoit le gel de la construction de colonies juives, et la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza fin 2005.

Jeudi 5 août 2004 : Dans son édition de mercredi, citant des sources militaires, le quotidien Maariv a révélé que "les services médicaux des Forces de défense israéliennes, en collaboration avec l'Université hébraïque de Jérusalem, introduisent l'usage du THC (tetrahydrocannabinol), la substance active de la plante de cannabis, qui aide à soigner les symptômes du stress post-traumatique, sur une base expérimentale" afin d'aider les soldats israéliens traumatisés par des combats dans les territoires palestiniens à évacuer leur stress. L'armée a précisé que l'usage du THC avait été approuvé par 2 commissions, l'une civile, l'autre militaire.

Vendredi 6 août 2004 :
L'armée a annoncé qu'elle allait réouvrir vendredi le point de passage de Rafah fermé le 18 juillet 2004, seul point de passage entre la Bande de Gaza et l'Egypte, bloquant plusieurs centaines de personnes dont de nombreuses femmes et enfants qui attendaient pour des soins urgents, de chaque côté de la frontière. L'armée israélienne n'avait fourni aucune explication quant à cette fermeture soudaine et sans aucun préavis, selon un responsable palestinien de la sécurité. La réouverture va permettre à 1 500 Palestiniens de regagner leur domicile. L'Egypte avait lancé mercredi une mise en garde contre une crise humanitaire au point de passage de Rafah qui est fréquemment fermé par l'armée israélienne. ** Le ministère de la Défense a accepté la demande palestinienne d'autoriser des agents de police à être armés dans les rues afin de rétablir l'ordre dans les territoires palestiniens. La plupart des membres des forces de sécurité palestinienne ont cessé de porter des armes en Cisjordanie il y a plus de 2 ans, après que plusieurs d'entre eux aient été tués lors d'incursions de l'armée israélienne visant, selon elle, à débusquer des activistes impliqués dans des attentats.

Lundi 9 août 2004 : Selon le quotidien "Maariv", le ministre de la Défense Shaul Mofaz a donné son feu vert dimanche à la construction de 200 logements supplémentaires dans la colonie d'Ariel, la plus importante de Cisjordanie. La semaine dernière, une autorisation avait été donnée pour la construction de 600 nouveaux logements pour la colonie de Maale Adumim, implantation juive de Cisjordanie, proche de Jérusalem.

Mardi 10 août 2004 : Le Premier ministre Ariel Sharon a annoncé lundi le gel temporaire de la construction de 1 600 logements dans 6 colonies juives de peuplement en Cisjordanie "aux fins de contrôler la légalité de ces constructions après la démission du ministre du Logement Effie Eitam, leader du Parti national religieux qui avait démissionné le 10 juin 2004 pour protester contre le plan de démantèlement des colonies juives de peuplement de la Bande de Gaza.

Mercredi 11 août 2004 : Le ministre de la Défense Shaul Mofaz a gelé un plan visant à autoriser les policiers palestiniens à porter des armes en public alors qu'il avait donné son accord le 6 août 2004 afin qu'ils puissent rétablir l'ordre dans les territoires palestiniens, après que des membres du gouvernement aient vivement critiqué cette mesure. La plupart des membres des forces de sécurité palestinienne ont cessé de porter des armes en Cisjordanie il y a plus de 2 ans, après que plusieurs d'entre eux aient été tués lors d'incursions de l'armée israélienne visant, selon elle, à débusquer des activistes impliqués dans des attentats. ** 2 500 Chrétiens sud-coréens ont organisé lundi une marche pour la paix, depuis la périphérie de Jérusalem jusqu'à Bethléem, appelant à la fin du conflit en Terre Sainte. Ils ont été accueillis chaleureusement par les habitants palestiniens de Bethléem, la ville natale de Jésus Christ.

Samedi 14 août 2004 : Le chef d'état-major, le général Moshe Yaalon, a estimé" qu'Israël pouvait renoncer d'un point de vue militaire au plateau du Golan conquis sur la Syrie, contre un accord de paix". Il a indiqué dans une interview au quotidien Yediot Ahronot que "l'armée israélienne peut défendre n'importe quelle frontière. Cela vaut pour toute décision politique prise en Israël" provoquant des remous au sein du gouvernement d'Ariel Sharon. "Ces déclarations témoignent d'une véritable maladie mentale, qui pousse des responsables à proclamer chaque jour leur intention de brader des parties d'Israël", a déclaré à la radio publique le dirigeant du Parti National religieux (PNR), l'ancien ministre Effi Eytam. Israël a conquis le Golan (nord) lors de la guerre des Six-Jours, en 1967 et l'a annexé en 1981. Les dirigeants israéliens estiment qu'un "retrait rendrait le nord de l'Etat hébreu vulnérable à une attaque syrienne". Des négociations avec la Syrie avaient échoué en 2000.

Lundi 16 août 2004 : Environ 1 600 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons de Nafhah et Eshel, dans le sud d`Israël, ainsi que celle de Hadarim, au nord de Tel-Aviv, ont entamé une grève de la faim pour demander une amélioration de leurs conditions de détention. Ils exigent notamment davantage de visites de leurs proches et le droit de téléphoner plus souvent. Les autorités pénitentiaires israéliennes ont , en représailles, interdit toute visite des familles ainsi que la vente des cigarettes et de sucreries et la distribution de journaux. Le ministre israélien de la Sécurité publique, Tzachi Hanegbi, a répondu "qu'ils pouvaient mourir, ils n'auraient rien". Environ 8 000 Palestiniens sont emprisonnés dans les prisons israéliennes dans des conditions de détention déplorables. Plus de détails : Les prisonniers palestiniens ; Rapport de l'Organisation Al-Haq, février 2003, sur les conditions de détentions des prisonniers palestiniens ; ACAT : Enfants en détention en Israël ; ** Un Palestinien a été tué dimanche à Jérusalem-est par les tirs d'un garde-frontières israélien qu'il venait d'agresser à coups de couteau.

Mardi 17 août 2004 : Selon les quotidiens "Maariv" et "Haaretz" les autorités israéliennes tentent de briser la grève de la faim débutée dimanche par les prisonniers palestiniens (Voir notre édition du 16 août 2004) en organisant des barbecues dans les cours de certaines prisons et faisant cuire pains et gateaux dans les cuisines. Les gardiens ont même reçu ordre de manger des beignets devant les prisonniers. Selon Abou Mohammed, un responsable du "Nadi al-Asir al-Filistini" (Club des prisonniers palestiniens, organisation de défense de détenus basée à Bethléem en Cisjordanie. Les détenus réclament notamment la suppression des vitres les séparant de leurs parents durant les visites, l'installation de téléphones publics dans les prisons, la fin des fouilles corporelles "humiliantes" et des punitions en cellules spéciales très étroites.

Mercredi 18 août 2004 : Le Premier ministre Ariel Sharon a annoncé mardi avoir autorisé la publication d'appels d'offres pour la construction d'un millier logements dans 6 colonies de Cisjordanie, qu'il avait précédemment gelés, et ce à la veille de l'ouverture de la Convention de son parti, le Likoud, dont une partie des 3 000 membres sont opposés à la décision d'Ariel Sharon de démanteler les colonies juives de la Bande de Gaza. Selon un responsable du ministère de l'Habitat, la publication des appels d'offres "n'a rien à voir avec la réunion de la convention du Likoud mercredi". Un responsable colon, Pinhas Wallerstein, a en revanche accusé Sharon de se livrer "à une horrible manipulation en vue de la convention du Likoud". L'Autorité palestinienne a de son côté accusé Ariel Sharon d'enterrer la "Feuille de route" (plan de paix élaboré par les Etats-Unis, l'ONU, la Russie et l'Union européenne) qui exige le démantèlement par Israël des implantations construites depuis l'arrivée du Premier ministre Ariel Sharon au pouvoir en 2001 et le gel des constructions dans plus de 120 autres colonies plus importantes établies dans les territoires occupés depuis la guerre de 1967

Jeudi 19 août 2004 : Revers pour le Premier ministre Ariel Sharon lors de la convention de son parti, le Likoud, qui s'est opposé avec 60 % des voix, à l'entrée du Parti travailliste dans une coalition gouvernementale plus large qui aurait permis au Premier ministre de faire entériner son plan de retrait de la bande de Gaza.

Vendredi 20 août 2004 : La Cour suprême a confirmé jeudi l'abandon des poursuites contre le Premier ministre Ariel Sharon, décidé le 15 juin 2004 par le procureur général, Menahem Mazuz pour faute de preuve dans l'affaire dite "de l'île grecque". Voir notre édition du 16 juin 2004. Les juges ont rejeté 3 appels présentés par les députés d'opposition Yossi Sarid, membre du Meretz, et le travailliste Eitan Cabel ainsi que par le Mouvement pour la bonne gouvernance contre le classement de l'affaire de corruption qui concernait le Premier ministre.

Samedi 21 août 2004 : Après le rejet mercredi lors de la convention du Likoud de la proposition du Premier ministre Ariel Sharon de faire entrer le parti travailliste au gouvernement afin de permettre l'application du plan de retrait unilatéral de Gaza, par les 19 voix au parlement que ce parti apporterait en soutien, le chef du parti travailliste, Shimon Peres a appelé à la tenue d'élections nationales anticipées pour "permettre au peuple de décider" de son avenir. ** Afin d'empêcher toute manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes, la police en a interdit l'accès à l'Esplanade des mosquées à Jérusalem-est aux Musulmans âgés de moins de 45 ans lors de la grande prière. Selon une source policière, seulement 8 000 fidèles ont pu accomplir la prière. ** Amer al-Rakeb, jeune Jordanien de 22 ans, a été libéré avec 2 mois de retard après avoir purgé une peine de 5 ans de prison où il était détenu pour "tentative de meurtre et infiltration". Dans une interview au quotidien jordanien Al Doustour, il a dépeint les conditions de détention dans les prisons israéliennes, déclarant : "Les méthodes d'humiliation et de torture utilisées par Israël contre tous les prisonniers, particulièrement les Jordaniens, sont incroyables". 10 prisonniers jordaniens ont été libérés en novembre 2003 par Israël à l'occasion de la fête musulmane de l'Eid el-Fitr. Ils seraient encore 70 toujours emprisonnés en Israël. ** La Cour suprême a donné 30 jours au gouvernement pour qu'il examine la décision de la Cour Internationale de Justice en date du 9 juillet 2004 qui condamne la construction de son mur de séparation en Cisjordanie, demande la cessation de sa construction ainsi que son démantèlement. Le procureur général Menahem Mazuz a pour sa part mis en garde le gouvernement contre les risques de sanctions encourus au cas où Israël ne tiendrait pas compte de l'avis de la CIJ. Le 30 juin 2004, la Cour suprême d'Israël avait déjà ordonné de modifier une partie du tracé sur une trentaine de km au nord de Jérusalem.

Lundi 23 août 2004 :
Le gouvernement a indiqué samedi qu'il allait procéder à l'expulsion de 3 réfugiés soudanais entrés illégalement sur son territoire à partir de l'Egypte.

Mardi 24 août 2004 : Le quotidien "Yédiot Aharonot" a révélé lundi que le Premier ministre Ariel Sharon a donné son accord pour la construction en 2005 de 533 logements supplémentaires dans 6 colonies de Cisjordanie. Le journal précise que l'administration chargée des terres domaniales a modifié le statut d'une série de terrains situés autour de Jérusalem et de Bethléem afin de pouvoir bâtir. Au total, 2 167 permis de construire ont été délivrés ou vont l'être en 2004. Le nombre des constructions en Cisjordanie représente 12 % des mises en chantier alors que les colons ne représentent que 3,6 % de la population israélienne. Les Israéliens qui veulent s'installer en Cisjordanie bénéficient en outre de prêts immobiliers plus avantageux que ceux accordés aux Israéliens qui achètent leurs logements en Israël. ** Danny Tirza, un responsable du ministère de la Défense, a annoncé lundi devant les députés que la construction d'un tronçon de 90 kilomètres du mur de séparation édifié en Cisjordanie allait être retardé d'un an conformément à la décision de la Cour suprême. Il a indiqué qu'Israël "modifierait en 12 points l'itinéraire du tronçon situé entre la colonie juive d'Elkana et Jérusalem" ajoutant que "le tracé dans les 12 zones concernées serait plus proche de la ligne verte, la frontière d'avant 1967 entre Israël et la Cisjordanie". Ces changements devraient, selon lui, empêcher la confiscation de plus de 1 600 hectares de terres arabes. Voir notre édition du 16 juin 2004. L'Autorité palestinienne a dénoncé "la volonté de l'occupant israélien de renforcer sa mainmise sur la Cisjordanie de plus en plus morcelée" contrairement à la Feuille de route qui prévoit un gel de la colonisation et le démantèlement de toute implantation créee depuis 2001, mise en place en 1967, et qui prive les Palestiniens de toute chance de créer un Etat palestinien viable.

Mercredi 25 août 2004 : Selon un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat, les chars de l'armée vont bientôt être "équipés d'obus assourdissants non mortels qui se désintégreraient en l'air, provoquant un énorme fracas dans le but de disperser des manifestants". Fabriqués en fibre de verre, les obus seront produits en Israël et devraient être utilisés d'ici quelques mois. Le 19 mai 2004, 8 Palestiniens avaient été tués et des dizaines d'autres blessés par un tir de char israélien alors qu'ils manifestaient à Rafah.

Jeudi 26 août 2004 : 2 500 des 7 500 colons juifs installés dans la Bande de Gaza seraient prêts à quitter volontairement leurs maisons. 2 000 seraient entrés en contact avec les autorités pour toucher les indemnisations en cas de déménagement.

Vendredi 27 août 2004 : Dans un communiqué publié mercredi, l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a appelé le "gouvernement israélien à respecter le droit international et ses engagements envers elle et proteste contre l'utilisation par l'armée israélienne de ses écoles en Cisjordanie et à Gaza comme centres de détention et d'interrogation" indiquant : "Au matin du 24 août, les forces militaires israéliennes sont entrées en force dans l'école de filles de l'UNRWA du camp de réfugiés d'Askar en Cisjordanie et s'en sont servis comme d'un centre de détention et d'interrogation pour des centaines de résidents du camp âgés de 16 à 40 ans. L'agence proteste fermement contre cette violation flagrante des privilèges et immunités de l'ONU." Elle a souligné que "l'occupation de l'école de filles d'Askar ne constitue pas la première violation des locaux humanitaires de l'UNRWA en Cisjordanie et dans la bande de Gaza" précisant que "pas moins de 10 écoles ont été occupées au cours de l'opération Bouclier défensif ", que "des événements semblables se sont produits dans l'école de garçons du camp d'Amari en Cisjordanie" et que "ses protestations auprès des autorités israéliennes n'ont produit aucun effet". L'Office conclut en ces termes : "l'UNWRA rappelle constamment au Gouvernement israélien que l'armée israélienne doit respecter son droit à mener ses opérations humanitaires sans interférence et sans restrictions, un droit qui lui a été conféré par la Convention de 1946 sur les privilèges et immunités de l'ONU ainsi que par l'Accord conclu en 1967 entre l'UNRWA et le Gouvernement israélien. Il est inacceptable que l'armée israélienne continue d'utiliser les locaux de l'UNWRA pour rassembler et interroger des Palestiniens malgré nos appels répétés à mettre fin à cette pratique. Toutes les explications données par l'armée israélienne ne tiennent pas compte du fait qu'elles violent les normes internationales". ** Le Bureau du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (en anglais : Committee on the Exercise of the Inalienable Rights of the Palestinian People) a publié jeudi un communiqué par lequel il soulignait l'action de "plus de 3 000 prisonniers, dont plusieurs centaines en mauvaise santé, observent depuis 10 jours (NDLR. le 15 août 2004) une grève de la faim illimitée" dénonçant une nouvelle fois "les graves violations systématiques des droits de l'homme dont sont victimes des détenus palestiniens dans les prisons, centres d'interrogation et de détention israéliens". Il a souligné que "plus de 7 000 Palestiniens du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, sont détenus pour des raisons politiques par la police ou l'armée israélienne. Parmi eux figurent plus de 100 femmes et 300 enfants. Les prisonniers sont systématiquement soumis à des conditions d'incarcération inhumaines, dont des passages à tabac arbitraires, des fouilles au corps humiliantes, des périodes excessives d'isolement cellulaire et des restrictions aux visites des familles. Le Bureau s'est dit particulièrement affligé par les informations selon lesquelles tortures et mauvais traitements sont constamment utilisés. Le communiqué rappelle que le "Comité avait attiré, à plusieurs reprises, l'attention de la communauté internationale sur cette question grave toujours sans solution, en dépit des critiques exprimées par la communauté internationale à l'égard des pratiques israéliennes, et qu'il avait également plusieurs fois exhorté Israël à se conformer à ses obligations en vertu de la quatrième Convention de Genève et à trouver une solution à la question des prisonniers palestiniens."

Samedi 28 août 2004 : 13 institutions de l'ONU opérant dans les territoires palestiniens occupés ont exprimé vendredi leur inquiétude quant au sort de plus de 2 900 Palestiniens (pour la plupart en détention administrative dans les prisons israéliennes), en grève de la faim depuis le 15 août 2004. Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Terje Roed-Larsen, a lancé un appel aux autorités israéliennes pour qu'elles se conforment à leurs obligations internationales et trouvent un accord avec les prisonniers pour mettre fin à cette grève. Les agences et bureaux de l'ONU rappellent également Israël à ses obligations au titre de la Quatrième Convention de Genève et des textes internationaux en matière de droits de l'homme qui traitent de la protection des détenus et des prisonniers. Plus de détails : Voir notre édition du 20 août 2004 (France) ; Le rapport de la FIDH : Les prisonniers palestiniens en Israël : conditions inhumaines des détenus politiques (17-22 Février 2003) n° 365 - Juillet 2003 (format pdf) ; Statistiques sur les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ; Le Centre Palestinien pour les Droits Humains : Les prisonniers et la torture ; LA TORTURE : LE QUOTIDIEN DES PRISONNIERS PALESTINIENS ; Des gardiens de prison brutalisent des femmes palestiniennes prisonnières ; Le cauchemar des jeunes palestiniens ; LA COUR SUPREME SE FAIT COMPLICE D’ACTES DE TORTURE.

Lundi 30 août 2004 : Les autorités ont annoncé avoir entamé des négociations avec les quelques 3 000 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, en grève de la faim depuis le 15 août 2004, pour protester contre leurs conditions de détention. Elles ont indiqué avoir accepté les revendications des prisonniers sauf le démantèlement de la barrière vitrée entre prisonniers et visiteurs et l'obtention de téléphones portables dans les prisons.

Mardi 31 août 2004 : Pour la première fois, le gouvernement d'Ariel Sharon, en réunion lundi, a étudié "les modalités concrètes" du plan de retrait de la bande de Gaza et de 4 colonies isolées de Cisjordanie. Le Premier ministre Ariel Sharon a annoncé qu'il allait présenter un "calendrier précis d'un retrait de la bande de Gaza et de l'évacuation de ses 8 000 colons juifs." Lors d'une entrevue avec le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, il a réaffirmé sa détermination à mettre en oeuvre son plan de retrait, en dépit de l'opposition qu'il rencontre dans son propre parti, le Likoud. Le cabinet a décidé de confier à la police la charge d'évacuer les colons alors que l'armée sera responsable de l'ensemble de l'opération. D'ici fin septembre 2004, le gouvernement devrait adopter un projet de loi sur les avances d'indemnités, qui seront versées aux colons qui accepteront de déménager de la bande de Gaza et de 4 implantations du nord de la Cisjordanie. ** Le chef des renseignements militaires israéliens, le général Zeevi, a démenti "personnellement et publiquement toute implication" dans l'affaire d'un espion israélien haut placé au sein du Pentagone, qui aurait également transmis des documents ultra-confidentiels sur l'Iran par l'intermédiaire de l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), le lobby pro-israélien à Washington. Le ministre chargé des Relations avec le parlement Gidéon Ezra s'est pour sa part déclaré "convaincu qu'aucun représentant officiel israélien n'a enfreint les instructions très strictes imposées depuis l'affaire Jonathan Pollard ".



 

Retour Israël


Retour sommaire Israël 2004


Retour sommaire





QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORREPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.