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ROYAUME-UNI,
FIL-INFO-ROYAUME-UNI ©, 2006, ARCHIVES, JUILLET, 2006



Samedi 1er juillet 2006 : L'ONG britannique Privacy International a diffusé une lettre jeudi 29 juin 2006 à 33 pays leur demandant qu'ils fassent cesser l'espionnage par la CIA des transactions financières transitant par la société SWIFT. Pour Simon Davis, directreur de l'ONG Privacy International, la transmission de données bancaires est "illégale". Le quotidien "The New York Times" et le quotidien "Los Angeles Times" avaient révélé que l'administration Bush et la CIA (Central Intelligence Agency, service de renseignements américains) ont espionné, depuis les attentats du 11 septembre 2001, les transactions financières de particuliers dans le monde entier et ont mis en place une gigantesque base de données afin de lutter contre le terrorisme. Ces données leur ont été fournies par le réseau SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) qui gère près de 7 800 organismes financiers. Swift assure avoir "négocié avec le Trésor américain l'étendue et la portée des injonctions", ce qui lui a permis de recevoir "des garanties significatives concernant le but, la confidentialité, la portée et le contrôle du nombre limité de données produites sous ces injonctions. Ces données ne peuvent être utilisées que dans le cadre d'enquêtes sur le terrorisme" et d'ajouter que Swift "continuait encore aujourd'hui à transmettre des données aux autorités américaines". Lire notre édition du 26 juin 2006 (Etats-Unis)

Samedi 8 juillet 2006 : 300 juifs britanniques, dont plusieurs éminentes personnalités, ont signé jeudi 6 juillet 2006, une pétition condamnant les raids israéliens contre la bande de Gaza, les qualifiant de "punition collective".

Mardi 11 juillet 2006 : Le ministre britannique de la Défense, Des Browne, a annoncé l’envoi de 900 hommes supplémentaires dans le sud de l'Afghanistan, ce qui portera à près de 4 500 le nombre de soldats britanniques déployés dans ce pays.

Mercredi 12 juillet 2006 : Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est arrivé mardi 11 juillet 2006 pour une visite officielle à Londres, la première d'un chef d'Etat algérien depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. 4 accords de coopération judiciaire ont été signés. Le dossier du renvoi en Algérie de détenus soupçonnés par Londres de terrorisme n'a cependant pas pu être réglé, Londres n'ayant pu obtenir de garantie que les prisonniers "seraient bien traités à leur retour dans leur pays". Dans un rapport publié lundi 10 juillet 2006 à Londres, et intitulé "Des pouvoirs illimités : la pratique de la torture par la sécurité militaire en Algérie", l'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, dénonçait la pratique persistante de la torture par la Sécurité militaire dans des lieux tenus secrets. Lire notre édition du 11 juillet 2006 (Algérie). Abdelaziz Bouteflika a eu des entretiens avec le premier ministre Tony Blair, puis il a été reçu en audience par la Reine Elizabeth II d'Angleterre.

Vendredi 14 juillet 2006 : Dans le cadre de l'enquête sur le financement du parti travailliste du Premier ministre Tony Blair, ouverte en mars 2006, portant sur des prêts faits secrètement au Parti travailliste en 2005 par des donateurs multimillionnaires, estimés à 20 millions d'euros, en échange de soutiens pour siéger à la Chambre des Lords, Michael Levy, principal collecteur de fonds du parti et ami de Tony Blair a été arrêté mercredi 12 juillet 2006 et interrogé par la police. Il a été laissé en liberté conditionnelle et s'est dit "innocent". Le trésorier du Parti travailliste, Jack Dromey, avait affirmé qu’il ignorait l’existence de ces prêts jusqu’à ce qu’il en entende parler dans la presse, qui, selon lui, n'ont rien d’illégaux. Contrairement aux dons, ils n’ont pas à être déclarés mais seraient en violation de la loi de 1925 qui interdit "l’abus des titres honorifiques", si la police arrive à prouver que les financiers étaient ensuite récompensés par des titres honorifiques.

Samedi 22 juillet 2006 : CENSURE INTERNET : Forte du succès rencontré par sa campagne menée au Royaume-Uni et en Belgique pour la défense d’un Internet libre, Amnesty International étend aujourd’hui son action à l’échelle mondiale avec un site Internet : http://irrepressible.info. Cette campagne vise à réaffirmer le pouvoir de changement d’Internet à un moment où les entreprises technologiques se montrent de plus en plus disposées à aider la censure et la répression. Amnesty International écrit : "Internet peut être un formidable outil de promotion des droits humains : les militants peuvent, d’un simple clic de souris, informer le monde des atteintes aux droits humains commises dans leur pays. Les gens n’ont jamais eu accès à autant d’informations provenant des sources les plus diverses. Mais aujourd’hui, le potentiel d’Internet est sapé par des gouvernements qui ne tolèrent pas ce média libre, et par des entreprises qui acceptent de les aider à réprimer la liberté d’expression. Sun Microsystems, Nortel Networks, Cisco Systems, Yahoo ! et Google font partie des entreprises qui aident des gouvernements à censurer Internet ou à traquer des internautes. En 2004, Microsoft a livré aux autorités israéliennes des informations sur Mordechaï Vanunu, qui a voulu alerter l’opinion sur des questions relatives au nucléaire, sans que ce dernier en ait été averti ou y ait consenti. Ces informations ont tout d’abord été utilisées pour engager des poursuites judiciaires contre cet homme parce qu’il avait eu des contacts avec des médias étrangers". Les autorités israéliennes ont interdit à Mordechaï Vanunu d’avoir des contacts avec les médias étrangers. Cette interdiction, qui est en elle-même une violation des droits humains, vient d’être prorogée pour une année supplémentaire. Le juge chargé du procès en cours contre Mordechaï Vanunu est maintenant d’accord pour ne pas employer les informations fournies par Microsoft mais il n’en reste pas moins que ces informations sont entre les mains des autorités israéliennes et qu’elles pourraient être utilisées pour continuer de restreindre les libertés de cet homme et de le harceler. Lire notre édition du 27 juillet 2004 ; notre édition du 25 décembre 2004 ; notre édition du 29 janvier 2005 (Grande-Bretagne). Parallèlement au lancement de cette campagne internationale, Amnesty International rend public un rapport sur le rôle joué par Yahoo !, Microsoft et Google dans la répression sur Internet en Chine. Il est estimé que l’appareil de répression utilisé en Chine contre Internet est plus développé que dans n’importe quel autre pays, et les entreprises sont particulièrement disposées à coopérer avec le gouvernement chinois. Le rapport intitulé "Undermining freedom of expression in China" est disponible à l’adresse suivante : https://www.amnesty.org/download/Documents/80000/pol300262006en.pdf Le Parlement européen avait adopté, jeudi 6 juillet 2006, une résolution qui dénonce les entraves à la liberté d'expression sur Internet instaurées par certains gouvernements, et tolérées par certaines grandes entreprises. Dans cette résolution le Parlement européen "réaffirme que la liberté d'expression est une valeur fondamentale partagée par tous les pays de l'Union européenne et qu'ils doivent prendre des mesures concrètes pour la défendre" et condamne les limitations relatives au contenu d'Internet imposées par des gouvernements et "qui ne sont pas strictement conformes à la garantie de la liberté d'expression". 15 pays sont considérés dans cette résolution comme "ennemis de la liberté d'expression en ligne." Il s'agit de l'Arabie Saoudite, du Belarus, de la Chine, de la Corée du Nord, de Cuba, de l'Iran, de la Libye, des Maldives, de la Birmanie, du Népal, de l'Ouzbekistan, de la Syrie, de la Tunisie, du Turkmenistan et du Vietnam. Le Parlement européen a aussi exprimé ainsi sa préoccupation face aux politiques adoptées par certaines grandes entreprises Internet, "telles que Yahoo, Google et Microsoft", "qui se soumettent, directement ou indirectement, aux demandes de censure émanant du gouvernement chinois". Le Syndicat national des journalistes britanniques (NUJ, National Union of Journalists in Britain and Ireland) avait dénoncé le 5 juin 2006 Yahoo et sa coopération avec les autorités chinoises en matière de surveillance de l'internet. Dans une lettre envoyée le 2 juin à Dominique Vidal, le vice-président de Yahoo Europe, il avait appelé ses 40 000 membres à boycotter les produits et services du groupe internet. Yahoo a reconnu avoir fourni des données qui ont permis aux autorités chinoises d'identifier et d'emprisonner plusieurs opposants ou dissidents, ayant utilisé ses services. Le portail américain considère qu'il se doit de respecter les lois chinoises pour pouvoir maintenir ses activités dans le pays.

Mardi 25 juillet 2006 : Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki est arrivé lundi 24 juillet 2006 pour une visite officielle à Londres où il devait s'entretenir avec le premier ministre britannique, Tony Blair. Les discussions porteront sur les "raids israéliens au Liban et leur influence négative sur le Moyen-Orient", selon un communiqué publié par le gouvernement irakien.



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