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ROYAUME-UNI,
FIL-INFO-ROYAUME-UNI ©, 2006, ARCHIVES, MAI, 2006



Samedi 6 mai 2006 : Après la défaite de son parti, le Labour, aux élections régionales qui se sont tenues jeudi 4 mai 2006, le premier ministre britannique Tony Blair, en poste depuis 9 ans, a procédé à un vaste remaniement ministériel. Le ministre de l'intérieur Charles Clarke est remplacé par John Reid, le ministre sortant de la défense. Cette décision intervient à la suite de sa mise en cause pour incompétence après que son ministère ait laissé s'enfuir plus de 1 000 prisonniers étrangers dont l'expulsion aurait dû être envisagée à l'issue de leur peine. Jack Straw quitte le ministère des affaires étrangères pour celui des relations avec les Communes. Margaret Beckett le remplacera au Foreign Office. Le vice-premier ministre John Prescott, qui fait la une de la presse britannique pour sa liaison avec sa secrétaire, reste à son poste mais avec des responsabilités réduites.

Mercredi 10 mai 2006 : Au cours d'une conférence de presse, le Premier ministre britannique Tony Blair a indiqué lundi 8 mai 2006 que la Grande-Bretagne comptait annoncer dans les prochaines semaines une réduction de ses effectifs en Irak.

Jeudi 18 mai 2006 : Une réunion de haut niveau des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et du représentant de l'Allemagne, portant sur le programme nucléaire iranien, qui devait se tenir mercredi 17 mai 2006 à Londres, a été reportée à une date ultérieure.

Lundi 22 mai 2006 : L'hebdomadaire "Mail on Sunday" a révélé que près de 1 500 Britanniques ont été fichés par erreur comme délinquants par le casier judiciaire (Criminal Records Bureau, CRB). Ils avaient des noms et adresses "semblables ou même identiques" à ceux de personnes condamnées. Le ministère de l'Intérieur britannique a reconnu dimanche 21 mai 2006 cette "erreur" et souligné que "les erreurs ne concernaient que 0,03 % des fichiers".

Mercredi 24 mai 2006 :
L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a publié mardi 23 mai 2006 à Londres son Rapport Annuel 2006 qui rassemble des informations sur les atteintes aux droits humains commises dans 150 pays et territoires du monde au cours de l'année 2005. Amnesty a dénoncé "les pays les plus puissants (qui) ont monopolisé en 2005 l'attention internationale avec leurs préoccupations en matière de sécurité, au détriment de la résolution de graves crises des droits humains ailleurs dans le monde". Pour Irène Zubaida Khan, secrétaire générale de l'organisation, "pour défendre leurs intérêts, des Etats ont paralysé les institutions internationales, dépensé en pure perte des fonds publics, sacrifié des principes au nom de la 'guerre contre le terrorisme' et fermé les yeux sur des violations massives des droits humains", ajoutant : "Le monde paie aujourd'hui le lourd tribut de ce comportement, qui a entraîné la remise en cause de principes fondamentaux". Amnesty International a déploré la complaisance de "certains Etats européens" à l'égard des Etats-Unis, "qui ont remis en cause l'interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements, et délocalisé ces pratiques en transférant des prisonniers vers des pays connus pour pratiquer la torture, comme l'Arabie saoudite, l'Egypte, la Jordanie, le Maroc ou la Syrie". Irène Zubaida Khan a jugé que "l'attitude de certains Etats puissants, marquée par la duplicité et le refus de se soumettre aux mêmes normes que les autres pays, est dangereuse : elle porte atteinte à la capacité de la communauté internationale de résoudre des crises des droits humains. Le rapport ajoute que "lorsque la Grande-Bretagne ne dénonce pas les détentions arbitraires et les mauvais traitement sur la base militaire américaine de Guantanamo, que les Etats-Unis passent outre l'interdiction absolue de la torture, et que les Européens restent muets sur leur participation aux restitutions, ils entament leur propre autorité morale et n'ont plus la crédibilité suffisante pour défendre les droits humains dans le reste du monde".

Jeudi 25 mai 2006 : Les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne, se sont retrouvés mercredi 24 mai 2006 à Londres pour tenter d'obtenir de l'Iran qu'il renonce à ses activités d'enrichissement de l'uranium par l'adoption d'une série de "mesures incitatives dans les domaines du commerce, de la recherche et de la sécurité".

Vendredi 26 mai 2006 : Le premier ministre Tony Blair a annoncé jeudi 25 mai 2006 un vaste projet de réforme de la retraite qui était jusque là fixée à 65 ans pour les hommes et 60 pour les femmes. L'âge de la retraite sera progressivement prolongé jusqu'à 68 ans d'ici 2048. Le nouveau dispositif prévoit également un système d'épargne retraite national auquel les salariés qui n'ont pas conclu d'assurance retraite auprès d'un organisme privé devront obligatoirement souscrire. Les salariés devront y verser 4 % de leur salaire, tandis que la contribution de l'employeur se montera à 3 %. Cette mesure vise à combler le trou des caisses de retraite qui s'élève à 83,5 millions d'euros.

Samedi 27 mai 2006 : Le tribunal militaire de Colchester, dans le sud de l'Angleterre, a acquitté le caporal James Cooke, 22 ans, accusé de la mort d'un jeune Irakien de 15 ans, Ahmad Jabbar Kareem, en mai 2003. L'adolescent était mort noyé après avoir apparemment été contraint de se jeter dans un canal, à Bassorah, sous la menace d'une arme. La décision n'a pas été justifiée par le tribunal. L'adolescent faisait partie d'un groupe de quatre jeunes Irakiens soupçonnés de pillage à Bassorah, et selon l'accusation ils ont été contraints de se jeter dans l'eau "afin de leur donner une leçon".

Mercredi 31 mai 2006 : Le plus grand syndicat d’enseignants d’université en Grande-Bretagne "National Association of Teachers in Further and Higher Education", NATFHE, a adopté, lundi 29 mai 2006, une résolution encourageant un boycott des universités israéliennes et des institutions universitaires qui ne prennent pas publiquement de position explicite contre "la politique d'apartheid" et "la politique discriminatoire dans le domaine de l'éducation de leur pays". NDLR. Apartheid qui signifie en afrikaans "Vivre à part" est un système ségrégationniste basé sur la prétendue supériorité raciale. Et, la mise en place de l'apartheid en Afrique du Sud correspond à la date de la création de l’Etat d’Israël : 1948. Mais il s'agit d'un amalgame honteux pour les sionistes ou d'une confusion historique pour les historiens juifs. Le régime d'apartheid d'Afrique du Sud fut boycotté par la Communauté internationale avec plus ou moins de ferveur. La thèse de la politique d'apartheid en Israël s'est renforcée dans l'opinion publique depuis le 9 juillet 2004, quand la Cour internationale de Justice de La Haye, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, a déclaré illégale la construction d'un mur "de sécurité" en territoire palestinien, demandé son démantèlement et enjoint la communauté internationale à faire respecter par Israël le droit international humanitaire incorporé dans la Convention de Genève.



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